L’avion bombardier d’eau de la Sécurité Civile a été mobilisé 12 fois depuis son installation dans l’île le 10 octobre dernier.
Le Dash 8 est positionné dans notre département depuis le 10 octobre dans le cadre du dispositif feu de forêt qui mobilise des moyens supplémentaires pendant la période à risque d’incendie dans notre département.
Un dispositif mis en place après les incendies au Maïdo en 2010 et 2011 où des plusieurs milliers d’hectares de végétation avait brûlé. A La Réunion depuis moins d’un mois, le Dash n’a cessé d’intervenir sur différents feux de broussailles, de cannes ou encore en forêts.
Selon le Service Départemental d’Incendie et de Secours (SDIS), le Dash est intervenu en moyenne une fois tous les deux jours, soit 12 fois depuis son arrivée. "Le Dash permet d’intervenir tout de suite" explique Bruno Mamindy-Pajani, premier vice-président du Sdis. Ce qui évite aux flammes de progresser et éviter des désastres comme au Maïdo ces deux dernières années.
Entre la création du pélicandrome, les hommes mobilisés, le produit retardant, et le carburant, le Dash coûterait plus d’un million d’euros pour ces quelques mois passés à La Réunion. Néanmoins, pour le colonel Jacques Vandebeulque, directeur du Sdis, c’est beaucoup moins que la facture due aux incendies du Maïdo l’année dernière.
"Actuellement on est sur un rapport d’un pour 10. Je n’intègre pas dans ces frais, les frais de l’Etat qui doivent se chiffrer aux alentours de 5 millions d’euros. L’ensemble de l’opération Maïdo l’année dernière, c’était 15 millions d’euros et actuellement nous subissons qu’une charge d’un million d’euros", explique le colonel Jacques Vandebeulque.
Depuis l’arrivée du Dash, le bilan des incendies fait état de 200 hectares brûlés alors que le bilan de l’incendie du Maïdo en 2011 était de 2800 hectares carbonisés. Mais les départs de feu reste toutefois beaucoup plus nombreux. "L’incendiaire, tant qu’il n’aura pas réussi à nous mettre un grand feu continuera à nous allumer des feux" ajoute le colonel Jacques Vandebeulque.
Le bombardier d’eau de la Sécurité Civile reste positionné à La Réunion jusqu’en janvier 2013, jusqu’à la levée du dispositif feu de forêt.