Ce mercredi 11 avril l’accent est mis sur la maladie de Parkinson dans le cadre d’une Journée mondiale consacrée à cette pathologie. Marie-Josée George, présidente du comité France Parkinson Réunion, atteinte de la maladie de Parkinson, livre son témoignage.
Marie-Josée George, présidente du comité France Parkinson Réunion, a appris sa maladie en 2007. Elle est alors jeune retraité et sa vie a basculé "pour moi ça a été la catastrophe parce que je ne comprenais pas le pourquoi de cette maladie".
La maladie de Parkinson représente alors pour elle une pathologie "archaïque", celle de la maladie "de personnes âgées qui tremblent". Marie-Josée fait partie de ces malades qui ne tremblent pas. Mais elle souffrent d’autres conséquences de la maladie de Parkinson, "je dors environ deux heures par nuit, mais pas d’affilée. J’ai le syndrome des jambes sans repos, d’un seul coup mes jambes vont se mettre en mouvement alors que je dors et ça me réveille". Marie-Josée souffre aussi de troubles "d’ordre dépressif".
La maladie de Parkinson qui attaque le système central nerveux est incurable. Seul un traitement médicamenteux permet de corriger les conséquences de la maladie. La prise de médicaments rythme donc la vie de Marie-Josée.
Elle a mis sur pied l’association France Parkinson à La Réunion pour aider les personnes atteintes de cette maladie. "Ce que je n’ai pas pu trouver, je voulais que les autres malades le trouve". C’est une chaîne de solidarité qui relie alors les malades qui peuvent partager leurs souffrances à d’autres personnes qui les comprennent.
Cette Journée mondiale de la maladie de Parkinson est l’occasion de sensibiliser la population à cette maladie souvent méconnue. Marie-Josée George souhaite que des bénévoles rejoignent l’association pour les aider, mais pas que des personnes atteintes de la maladie de Parkinson. A La Réunion, 1 200 personnes sont atteintes de cette pathologie.