Les traitements contre le paludisme sont vivement recommandés pour les voyageurs qui partent dans les zones à risque. A l’approche des grandes vacances, petite piqûre de rappel sur cette maladie.
Des médicaments avant, pendant et après le séjour. C’est ce qu’impose le traitement préventif aux voyageurs qui se rendent dans les pays exposés au risque de paludisme. Mais beaucoup de voyageurs hésitent à suivre ces recommandations.
"Je me suis dis que comme c’est un groupe, il y avait d’autres personnes qui avaient le médicament au cas où il y aurait un problème. Je me suis rabattu sur les autres parce que je ne voulais pas prendre de médicaments", explique une voyageur.
D’autres hésitent, estimant que le traitement est trop lourd pour un séjour d’une courte durée même dans un pays à risque. Pourtant, le paludisme est une maladie qu’il vaut mieux prévenir que guérir.
Certaines formes du parasite véhiculé par les moustiques peuvent s’avérer mortelles. "Si on a de la fièvre, des maux de tête, des frissons, des sueurs...il faut consulter rapidement le médecin traitant parce que le paludisme est une maladie qui a des formes graves. Pour éviter des complications, il faut le dépister très rapidement", explique Dominique Polycarpe, directeur de la veille sécurité sanitaire à l’Agence Régionale de Santé.
Dans la zone, Madagascar, les Comores et Mayotte sont des régions exposées. Les professionnels de santé attirent également l’attention sur la fiabilité des traitements proposés sur place. Un tiers sont des faux ou de mauvaise qualité au contraire des médicaments vendus sur le sol français.
"Ca fait un peu peur aux gens car les médicaments ne sont pas remboursés. Ils vont les payer un peu plus chers (à La Réunion), mais on est sûr de ce qu’il y a à l’intérieur. Vous êtes sûr du médicament que vous prenez contrairement à ce qu’on peut trouver sur internet ou dans les pays à l’étranger quand vous partez en vacances".
28 cas importés de paludisme ont été détectés à La Réunion depuis le début de l’année. L’environnement des patients a fait l’objet d’une démoustication ciblée de l’Agence Régionale de Santé. Comme pour la dengue, le chikungunya et la grippe, elle rappelle que seule l’action collective et quotidienne permettra de lutter contre la propagation du paludisme.