Ce mardi 5 avril, des produits Kinder de la marque Ferrero ont été rappelés suite à une épidémie de salmonelloses dans plusieurs pays européens. Ces derniers sont consommés par les Réunionnais, en particulier les enfants. D’ailleurs, à l’approche de Pâques, ils sont nombreux à en avoir acheté pour leur stock de chocolats. Un stock qu’il va falloir inspecter, désormais.
Hier, la préfecture de la Réunion alertait la population sur les risques que représentent certains produits Kinder fabriqués en Belgique. Il était demandé aux Réunionnais de ne pas consommer les produits concernés et de s’en débarrasser. Toutefois, il est possible de se faire rembourser, si l’on a conservé l’emballage.
Malheureusement, alors que Pâques sera célébré et que les rayons commencent déjà à se remplir de chocolats de toutes sortes, certains Réunionnais se sont fournis de produits Kinder à risque.
C’est le cas d’Ange qui a acheté une boîte de Kinder Happy Moments pour le week-end de Pâques. Heureusement, ses proches et elle n’ont pas consommé le produit. D’ailleurs, la jeune femme tient à se faire rembourser : "une boîte de chocolats à 6,40 euros, ce n’est pas rien", dit-elle.
Lina, elle, a acheté un lot de chocolats de la marque pour Pâques et a consommé deux oeufs en chocolat en attendant. Inquiétée au moment où elle a appris la nouvelle, elle aurait contacté le supermarché dans lequel elle s’est procuré les produits. Les employés de ce dernier lui ont alors fait savoir qu’ils n’étaient pas au courant, au moment de l’appel. Bien sûr, Lina a l’intention de se faire rembourser.
Mélissa et sa fille ont acheté des Schoko-Bons concernés par le rappel. Toutes deux ont eu le temps d’en manger quelques-uns avant de prendre connaissance du risque. Après quoi, la jeune femme a commencé à présenter quelques symptômes, sans faire le lien, tout d’abord, avec les chocolats.
Les produits de la marque Ferrero ne sont pas les seuls à faire l’objet de rappel. Pizzas, fromages, glaces, poulets, poissons... plusieurs produits ont fait l’objet d’un signalement parce qu’ils présentent des bactéries.
Devant la longue liste de produits "dangereux," les Réunionnais sont de moins en moins confiants face à la production industrielle. "Ça ne doit pas se produire, car dans les usines il existe des normes d’hygiène et des protocoles censés être stricts", indique Ange.
Lina fait le choix d’être plus prudente, dorénavant : "À la base, ces chocolats sont censés provenir d’une bonne marque et être meilleurs, gustativement parlant. Maintenant, nous serons beaucoup plus vigilants. On fera plus attention avant d’en donner à nos enfants surtout, en espérant ne plus avoir ce genre d’expérience dans l’avenir."