La Journée mondiale du droit à l’avortement c’est ce mercredi 28 septembre. Avec 4 400 IVG en 2020, La Réunion se place parmi les départements d’outre-mer ayant le plus recours à l’interruption volontaire de grossesse. Orianne a sollicité une intervention l’an dernier et accepte de témoigner pour évoquer la nécessité de son choix et donc l’importance de ce droit fondamental.
Orianne, âgée de 31 ans, a eu recours à un avortement l’année dernière. Elle revient sur cette décision, une étape de sa vie :
« On prend cette décision quand on a un déclic et il faut être sûre de soi. Il ne faut pas écouter les autres personnes. C’était très difficile, car j’avais déjà fait une fausse couche avant. Je ne savais pas vraiment quoi faire même si j’ai une activité professionnelle pour assumer un enfant. Je ne me sentais pas prête, j’ai encore beaucoup de choses à faire dans ma vie personnelle avant d’avoir un enfant. »
Sue l’île 4 400 IVG ont été réalisées en 2020. C’est surtout chez les mineures que les avortements ont augmenté :
« Au niveau des mineurs, on est encore avec un chiffre qui est le double de la métropole. On est à 9,5 pour 1000 mais là aussi dans les DROM on est à 12 sur 1000 », s’exprime le professeur Peter Von Theobald, président de la commission médicale d’établissement du CHU Réunion.
La Réunion n’est pas le DROM qui a réalisé le plus d’IVG mais elles sont toujours plus nombreuses qu’en métropole.