Les équipes de l’Agence Régionale de Santé Océan Indien multiplient les actions de terrains autour des aéroports pour s’assurer qu’il n’y a pas de prolifération de gîtes larvaires.
Un dispositif de contrôle a été mis en place en 2010 par l’Agence Régionale de Santé Océan Indien, afin de maximiser la lutte anti-vectorielle. Sous les pistes de l’aéroport Roland Garros, des équipes de l’ARS-OI effectuent chaque semaine des relevés afin de s’assurer qu’il n’y pas de gîtes larvaires.
Les opérations de vérifications qui se font dans un périmètre de 400m autour des ports commerciaux et aérodromes s’inscrivent dans la lutte contre les maladies transmises par les moustiques, des maladies parmi lesquelles figurent le chikungunya, mais aussi la dengue et le paludisme.
Un produit biologique est utilisé pour traiter les zones où sont observées une forte présence de moustiques. Cette toxine qui n’a pas d’impact sur l’environnement comme l’indique l’ARS permet de détruire les larves de moustiques en peu de temps.
En parallèle de ces missions, l’Agence Régionale de Santé Océan Indien va aussi à la rencontre des entreprises pour leur donner des conseils et les aider à lutter contre la prolifération des moustiques.
En 2010, 60% des entreprises visitées par l’ARS-OI présentaient des gîtes larvaires. Grâce aux actions de prévention et d’information mises en oeuvre par l’organisme sanitaire, les chiffres ont depuis été divisés par trois.