Le Préfet rappelle la nécessité de laisser le libre accès aux agents de l’ARS qui procèdent aux démoustications à Saint-Paul. Selon lui il est arrivé que plusieurs habitants ne voulaient pas laisser entrer le personnel de l’agence régionale dans leur cour.
Michel Lalande a fait le déplacement jusqu’à la commune de Saint-Paul afin de constater le travail des agents de l’ARS. Selon lui, il y a encore trop de personnes qui ne veulent pas laisser entrer les démoustiqueurs chez eux.
Le même cas de figure s’est produit lors de la grosse épidémie de 2005. Au début plusieurs Réunionnais refusaient farouchement qu’on répande du produit dans leur jardin. Il avait fallu une campagne de sensibilisation sur la non-nocivité des produits utilisés.
En compagnie du maire de Saint-Paul Huguette Bello, il a rappelé la nécessité de laisser se dérouler les opérations de démoustication menées dans différents quartiers de Saint-Paul. Pour rappel, il s’agit du centre du foyer épidémiologique qui sévit dans l’Ouest. La Réunion compte 38 cas de chikungunya avérés et 11 cas probables.
« Il faut rapidement agir et traiter le problème le plus en amont possible, afin d’éviter une catastrophe sanitaire », le Préfet a assisté à une opération de destruction de gîtes larvaires chez un habitant. Sa maison se trouvant dans le quartier du cimetière marin.
C’est dans les parages que plusieurs personnes ont contracté le virus du chikungunya ces dernières semaines. L’homme a appelé l’ARS, il y a quelques jours pour que des agents viennent faire le tour de sa cour.
Le Préfet a insisté sur le fait que les Réunionnais pouvaient faire appel à l’agence pour que leur habitation soit traitée.