Depuis la confirmation de deux cas de rougeole à la Réunion, les instances sanitaires ont multiplié les messages d’information à l’adresse de la population. Et pour cause, le vaccin reste le seul moyen de se protéger et de protéger son entourage contre cette maladie.
Les professionnels de la santé ont enregistré ce mois-ci deux cas deux cas de rougeole, dont un cas autochtone. Pour les instances sanitaires, cela signifie que le risque d’épidémie est avéré et des mesures de précaution doivent être prises pour éviter la circulation du virus.
La maladie de la rougeole est réputée bénigne. Pour autant, la vaccination est nécessaire pour enrayer sa propagation. Comme l’explique Dominique Polycarpe, Directeur de la cellule de veille de sécurité sanitaire à l’Agence régionale de santé Océan Indien, "il est important de faire cette démarche pour se protéger et protéger son entourage, en particulier les populations dites fragiles (enfants et personnes âgées), plus vulnérables face aux maladies".
Peu de cas ont été relevés dans notre département, à l’inverse de la métropole où une épidémie de rougeole sévit depuis plusieurs semaines. L’an dernier, 5000 cas ont été relevés dans l’hexagone. La maladie circule aussi dans les pays de l’Europe. A l’approche des vacances scolaires, l’ARS-OI recommande donc aux Réunionnais souhaitant se rendre en métropole de consulter leur médecin traitant et de se faire vacciner avant le départ.
La vaccination s’effectue en deux injections, à un mois d’intervalle. Les symptômes qui doivent alerter la population sont les suivants : fièvre, écoulement nasal, conjonctivite et apparition de boutons sur le corps.
