La grippe porcine est à nos portes et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) agite la menace d’une pandémie. Le virus s’étend et affecte de plus en plus de pays. En cas d’épidémie, les précautions à prendre sont sensiblement les mêmes que pour la grippe aviaire.
Pour l’heure, l’OMS na sait à quel point le virus est transmissible ni à quel point il est mortel. Les cas de contagion se multiplient dans le monde. Les symptômes s’apparentent à ceux d’une grippe classique. Il s’agit de fièvre, de toux, d’écoulement nasal, de douleurs articulaires et musculaires ainsi que d’un état de fatigue.
Le virus s’attrape d’homme à homme. Voilà pourquoi il est conseillé, dans les pays les plus exposés, de mettre un masque sur sa bouche pour éviter que les bactéries se transmettent entre les personnes.
Les autorités mondiales de la santé précisent que la maladie atteint tout le monde, même de jeunes adultes en bonne santé.
Il n’existe aujourd’hui aucun vaccin pour l’homme. Le vaccin contre la grippe saisonnière humaine ne protège pas contre la grippe porcine. Le groupe pharmaceutique suisse Novartis a été contacté par l’Organisation mondiale de la santé pour le développement d’un vaccin sur la souche actuelle.
Le seul traitement existant sont des médicaments anti-viraux comme le Tamiflu. Ce médicament à base d’eseltamivir, utilisé contre la grippe aviaire, est efficace contre ce virus. Il y a également un autre antiviral, le Zanamivir (Relenza).
Le groupe pharmaceutique suisse qui produit le Tamiflu se dit prêt à expédier 3 millions de doses dans le monde. L’OMS détient par ailleurs 2 millions de doses de cet antiviral. Il se présente sous la forme de pilules et peut visiblement s’utiliser à tout moment, selon le laboratoire Suisse.