Présente sur le département pour deux jours, Roselyne Bachelot - ministre de la santé - s’est rendu cet après au centre de lutte anti-vectorielle à Saint Pierre. Avec trois cas confirmés de chikungunya à Saint Gilles et deux cas suspects en cous d’analyse, la ministre de la santé a déclaré que "c’est un combat qui doit être mené avec beaucoup de vigilance".
Cet après midi, la ministre de la santé - Roselyne Bachelot - s’est rendue pour la seconde fois au centre de lutte anti-vectorielle de Saint Pierre. Après une première visite effectuée en 2008, la ministre est allée à la rencontre des professionnels de la santé qui luttent au quotidien contre les porteurs des virus, tels que les moustiques.
Avec trois cas confirmés de chikungunya et deux cas suspects en cours d’analyses tous détectés en moins d’un mois à Saint Gilles, Roselyne Bachelot a rappelé qu’il ne faut pas baisser la garde. "C’est un combat qui doit être mené avec beaucoup de vigilance".
Cet après midi, les outils du centre de Saint Pierre ont été présentés à la ministre : différents pulvérisateurs et autres matériels de démoustification...
Au total, "190 agents sont mobilisés pour un budget global de 10 millions d’euros dans le cadre de la lutte anti-vectorielle".
Avec le retour du chikungunya, les enquêtes de salubrité ainsi que les opérations de démoustification ont été multipliées afin d’assurer un maximum de prévention auprès de la population.
"Il ne faut pas relâcher les efforts sur les différents éléments de prévention à mettre en oeuvre " a souligné la ministre de la santé.
Les professionnels du centre de lutte anti-vectorielle sont montrés relativement confiants car "l’hiver Austral n’est pas une période propice pour les moustiques mais il faut toutefois rester vigilant".
Le chikungunya est donc surveillé de près sur le département et une fois encore, les gestes de prévention ont été rappelés : il s’agit de se protéger des moustiques et de vider tous les récipients pouvant accueillir des gîtes larvaires...