Dans la nuit du 12 au 13 décembre 2021, un incendie ravageait la résidence de la Marina à Montgaillard, faisant 5 victimes et des centaines de relogés. Myriam Chalmeton, directrice générale de la SIDR, fait le point un an après les faits.
La directrice générale de la SIDR, Myriam Chalmeton, revient pour Antenne Réunion sur la situation des locataires ayant été victimes de l’incendie et l’avenir de l’immeuble détruit.
"Au cours des douze derniers mois, la priorité de la SDIR a été d’accompagner les familles dans cette épreuve puisqu’il y a un an, l’incendie a eu lieu sur la Marina. C’est un drame qui nous a tous bouleversés et une date que personne ne pourra oublier. Notre priorité absolue a été l’accompagnement des familles et en particulier sur le relogement. C’est une chose qui est quasi faite puisqu’à ce stade, nous sommes à peu près à 100% de relogements définitifs réalisés. Il reste deux familles pour lesquelles nous devons trouver des solutions. Deux familles pour lesquelles nous recherchons des grands logements, des T5, qui sont très rares, et c’est cette difficulté de disponibilité qui fait que nous avons encore ces deux solutions à trouver. Une est en cours d’être résolue puisque nous avons fait une proposition très récente. Sur ce sujet du relogement, c’est une affaire de quelques jours voire quelques semaines."
"Sur l’avenir aujourd’hui nous en sommes à l’état des études techniques, particulièrement longues, complexes. On a engagé les mesures mais comme nos priorités étaient le relogement des familles, nous n’en sommes qu’au tout début. C’est un sujet qui va prendre quelques mois pour aboutir mais le devenir du bâtiment se décidera en concertation avec la Ville de Saint-Denis et avec nos assurances évidemment."
"Les travaux qui ont été réalisés aujourd’hui sont des travaux conservatoires, tous faits dans les premiers mois qui ont suivi l’incendie. C’est un montant d’environ 400 000 euros qui a été engagé par la SIDR pour réaliser l’ensemble de ces travaux."
"L’enquête est toujours en cours, on est très impatients d’attendre les conclusions de l’enquête, mais nous n’avons pas de retour à ce stade. Dès que l’enquête aura déterminé les causes réelles de l’accident, chacun pourra se positionner. A ce stade, la responsabilité de la SIDR n’est pas engagée, rien ne laisse penser sur les éléments provisoires que ce soit le cas, mais encore une fois c’est l’enquête qui le déterminera."