Pour sauver des vies en donnant ses organes, il faut l’avoir dit. Il est essentiel de faire savoir son choix à ses proches.
A l’occasion de la Journée nationale de réflexion sur le don d’organes et la greffe, l’Agence de la biomédecine veut inciter chacun à faire connaître à ses proches son choix en matière de prélèvement, à l’occasion de la 12e journée nationale de réflexion sur le don d’organes.
L’objectif de cette campagne de communication est de faire en sorte que chacun pense à se positionner - de son vivant - sur le don de ses organes après sa mort et qu’il transmette sa décision à ses proches.
A la Réunion, après une interruption de 14 mois, la transplantation rénale a repris avec une nouvelle équipe médico-chirurgicale en novembre 2011. Cependant, les professionnels de santé soulignent que l’activité de greffes de d’organes est insuffisant au regard des besoins. " Si onze transplantations de reins ont été réalisés dans le département depuis le 7 novembre, le nombre de greffons disponibles reste toujours nettement inférieur aux besoins". A la Réunion, 210 patients sont en attente d’une greffe en 2012.
Ce matin, une plaque a été posée au sein du CHU de Bellepierre en hommage à tous les donneurs d’organes et en particuliers, les défunts Réunionnais. L’année dernière à la Réunion, l’hôpital a bénéficié de 16 donneurs confirmés.
Il est avant essentiel de faire part de sa volonté avant de mourir. Lorsque le défunt a dit clairement à ses proches s’il souhaitait ou non faire don de ses organes, la tâche est grandement facilité pour l’équipe hospitalière comme pour la famille. "En France, nous sommes tous considérés comme donneurs d’organes potentiels, à moins d’avoir exprimé notre refus" rappelle l’Agence de la biomédecine. Mais dans la pratique, les médecins s’en remettent au jugement des familles.
Une simple conversation peut donc, un jour, changer la vie d’un malade. Pour transmettre sa décision, deux moyens légaux existent : transmission orale de sa position, quelle qu’elle soit, à ses proches, et pour ceux qui sont opposés au don, l’inscription sur le registre national des refus est possible.