La Préfecture de la Réunion annonce que deux nouveaux cas de chikungunya ont été confirmés à Saint Paul. Le bilan épidémiologique au 29 mars s’élève à 3 cas confirmés et 3 cas probables concernant ce virus.
Suite à la confirmation d’un cas de chikungunya le 25 mars dernier dans le quartier de Plateau-Caillou à Saint Paul, la Préfecture de la Réunion affirme que "la surveillance épidémiologique a été renforcée en s’appuyant en particulier sur les médecins généralistes du secteur".
Ainsi, de nouveaux cas ont été mis en évidence et ont permis une intervention rapide des services de lutte anti-vectorielle, qui assurent des actions renforcées dans la zone concernée depuis le 18 mars derniers.
Le bilan épiodémiologique au 29 mars s’élève à " trois cas de chikungunya confirmés et trois cas probables". Toujours selon la Préfecture, "le renforcement des mesures de lutte mises en place contre les moustiques (actions de démoustication autour des cas suspects, traitement des gîtes larvaires, rappel des gestes de prévention des piqûres de moustiques, traitements adulticides de nuit) se poursuit".
De nouvelles mesures complètent ce dispositif :
- Des actions coordonnées avec la mairie de Saint Paul et la Communauté d’agglomération Territoire de la Côte Ouest (TCO) ont été mises en place, notamment pour l’élimination des déchets sur la voie publique et l’entretien renforcé des espaces verts.
- Des associations volontaires se sont mobilisées et se réuniront le 31 mars avec la DRASS pour rappeler les messages de prévention.
La lutte contre la propagation du chikungunya comme de la dengue repose sur l’action de tous, chez soi ou en voyage. La Préfecture de la Réunion rappelle l’importance de respecter les mesures de prévention :
-Eliminer les eaux stagnantes dans son environnement (vider les soucoupes, vérifier l’écoulement des gouttières, respecter les jours de collecte de déchets...).
-Se protéger contre les piqûres de moustiques (diffuseurs, répulsifs, vêtements couvrants...).
Et en cas d’apparition brutale de fièvre éventuellement associée à des maux de tête et des douleurs musculaires, éruptions cutanées, nausées ou fatigue : consulter un médecin et continuer à se protéger des piqûres de moustiques. Enfin, il est essentiel de se signaler au 0 800 110 000 pour une éventuelle intervention du service de lutte anti-vectorielle de la DRASS (Direction Régionale des Affaires Sanitaires et Sociales).