La circulation de la Dengue est en forte hausse à La Réunion. Le pire reste à venir selon l’Agence régionale de Santé.
Olivier Reilhes, directeur adjoint de la Veille et de la Sécurité sanitaire à l’ARS-OI, fait le point sur la situation à La Réunion alors que l’épidémie de Dengue s’intensifie.
"Il faut tirer la sonnette d’alarme, on est environ à 150 cas. À la même période l’année dernière, on était à une dizaine de cas. Le nombre va continuer à augmenter. Le pic est prévu pour mai. L’enjeu est de mobiliser les moyens pour limiter. Si on arrive à intervenir rapidement autour des cas. L’idée est de mobiliser pour contenir."
"Tout le monde connaît le moustique, la propagation de la dengue par le moustique et le fait que les moustiques pondent dans les bacs d’eau. Il faut maintenant se mobiliser pour lutter. C’est la responsabilité des pouvoirs publics et des citoyens."
"On a le Sud qui est plus particulièrement touché. On continue d’avoir une circulation active sur les communes touchées. On va avoir une propagation sur les côtes Sud et Ouest. On ne sait pas si ça ira sur toute La Réunion."
"On a des personnes plus fragiles parce qu’elles ont d’autres pathologies. On peut aussi avoir des personnes sans pathologie qui sont mortes. L’enjeu est d’éviter la maladie courante, le syndrome grippal mais aussi éviter des hospitalisations graves et des décès."
"C’est un vaccin qui est développé dans le monde. Il est controversé, il a des effets délétères. Il peut réduire le nombre de cas mais augmenter le nombre de cas graves."
"C’est une technique sur laquelle on fonde beaucoup d’espoirs. Le processus est long pour assurer les essais. On espère pourvoir engager fin d’année 2019 et élargir cette technique."