Depuis la mi-juillet, l’ARS-OI n’a identifié aucun nouveau cas autochtone à La Réunion. En octobre, quatre cas importés ont cependant été signalés. Avec le retour des pluies, les autorités appellent à la vigilance.
Au cours des 6 premiers mois de l’année 2013, la Réunion a connu un épisode de circulation du virus de la dengue dans le sud ouest de l’île. Deux regroupements de cas sont survenus, tout d’abord au Tampon / Saint Pierre puis à l’Etang Salé, donnant lieu au total à la détection de 21 cas autochtones (dont 9 confirmés et 12 probables).
Depuis la mi-juillet, aucun nouveau cas autochtone de dengue n’a été identifié. En revanche, sept cas importés probables ou confirmés ont été signalés, dont quatre au cours du mois d’octobre.
Ces patients étaient des voyageurs de retour d’Asie du Sud Est (Thaïlande, Indonésie et Malaisie), d’Inde et du Sri Lanka. Par ailleurs, depuis le début de l’année, aucun cas probable ou confirmé de chikungunya n’a été signalé à la Réunion.
Aucun cas autochtone de dengue ou de chikungunya n’a été rapporté dans les pays voisins de la zone d’échange régionale (Madagascar, Maurice, Seychelles et Comores) au cours des dernières semaines.
En revanche, des épidémies de dengue de très grande ampleur sont toujours en cours dans plusieurs pays avec lesquels la Réunion entretient de nombreux échanges touristiques et/ou commerciaux (Thaïlande, Philippines, Vietnam, Laos, Inde, Indonésie, Sri Lanka, etc.).
Par ailleurs, certains de ces pays (Philippines, Indonésie, Inde) sont également touchés par des épidémies de chikungunya. L’arrivée de l’été austral va s’accompagner de conditions particulièrement propices au développement du vecteur Aedes albopictus.
Ce moustique est un vecteur de la dengue et du chikungunya mais peut également transmettre d’autres virus. Il est donc essentiel de rappeler à la population de lutter contre les moustiques et de consulter son médecin traitant en cas d’apparition d’un syndrome de la dengue-like.
Les autorités sanitaires appellent la population à la plus grande vigilance. Et pour cause, le retour des fortes pluies rime en général avec prolifération des gîtes larvaires et des moustiques. Les habitants sont donc appelés à appliquer les bons gestes pour empêcher toute épidémie.