David Belda, secrétaire départemental de Force Ouvrière Santé, fait le point sur l’ultimatum lancé à l’Etat par les syndicats.
Une table ronde a été organisée ce mardi après-midi à la préfecture. Les syndicats de santé réclament une rencontre avec les ministères de la Santé, des Outre-Mer et des Finances.
Les syndicats lancent un ultimatum à l’Etat :
"Rien n’est ressorti de la réunion d’aujourd’hui. On attend des engagements concrets. On a donné un ultimatum : demain à 16 heures, si on a pas l’engagement de cette rencontre interministérielle, on aura des actions très dures dans le Nord et le Sud", annonce David Belda, secrétaire départemental FO Santé.
"Nous sommes désolés de ce qu’il s’est passé ces derniers jours. Nous sommes des soignants, nous sommes confrontés à la mort quotidiennement. On veut dire que si demain, on ne nous entend pas, on sera obligés de se faire entendre dans la rue."
"On a appelé le directeur du cabinet du préfet en intersyndicale. On a demandé la date de la rencontre interministérielle. Nous ne sommes pas des biologistes ou des alchimistes. On ne va pas fabriquer une loi à La Réunion. On parle pas de légalité ou d’illégalité : on parle de juste rémunération."
"Aujourd’hui, on veut faire croire aux Réunionnais qu’on touche 4000, 5000, 6000 euros par mois. C’est pas vrai ! On touche entre 1800 et 2200 euros par mois. Est-ce qu’aujourd’hui, c’est une juste rémunération pour s’occuper des patients et être confrontés à la mort ?"
"Est-ce que vous pensez que nous sommes victimes ? Ou vous pensez que nous sommes des nantis ? Nous sommes très touchés par ce qu’il s’est passé."