Teera Noisakran/Pacific Press/Sh/SIPA
Un rendez-vous pour une troisième dose de vaccin est apparu sur les créneaux de réservation de l’ARS Réunion. Une 3e dose que recommandent les autorités pour les personnes souffrant de pathologies graves.
En avril 2021, la 3e dose de Pfizer avait été préconisée pour les personnes dites à risque.
Ces derniers jours, une nouvelle ligne est apparue sur le site de l’Agence Régionale de Santé de La Réunion, proposant cette 3e injection.
Cependant, si vous prenez rendez-vous, vous verrez que cette 3e injection ne concerne que les personnes immunodéprimées.
Cette troisième injection doit intervenir 4 semaines au moins après la deuxième dose, ou dès que possible pour les personnes qui auraient déjà dépassé ce délai.
L’injection systématique d’une troisième dose de vaccin pour les personnes sévèrement immunodéprimées est recommandée suite à plusieurs données.
Des données qui ont montré que la réponse immunitaire anticorps suscitée après deux doses de vaccin était insuffisante chez les personnes sévèrement immunodéprimées.
Les personnes immunodéprimées sont des personnes particulièrement fragiles.
Il s’agit, des personnes :
· ayant reçu une transplantation d’organe ou de cellules souches hématopoïétiques ;
· sous chimiothérapie lymphopéniante ;
· traitées par des médicaments immunosuppresseurs forts, comme les antimétabolites (cellcept, myfortic, mycophénolate mofétil, imurel, azathioprine) et les AntiCD20 (rituximab : Mabthera, Rixathon, Truxima) ;
· dialysées chroniques après avis de leur médecin traitant qui décidera de la nécessité des examens adaptés ;
· au cas par cas, les personnes sous immunosuppresseurs ne relevant pas des catégories susmentionnées ou porteuses d’un déficit immunitaire primitif.
Afin de protéger ces publics vulnérables, il est recommandé aux proches d’une personne sévèrement immunodéprimée (résidant au même domicile ou apportant une aide quotidienne) de se faire vacciner.
Les jeunes de 16/17ans sont également concernés, sur avis et production d’un certificat médical de leur médecin traitant.
En France, un demi-million de personnes seraient concernées par cette troisième dose.
Les personnes atteintes de cancer ne sont pour l’instant pas concernées.
