Dans le dernier bulletin de Santé Publique France, on apprend que trois nouveaux décès sont indirectement liés au chikungunya. Depuis le début de l’année, 23 décès (15 directement et 8 indirectement liés) sont survenus entre les semaines à La Réunion.
Décès :
Suite à la dernière réunion du comité d’imputabilité qui s’est tenue en S23, 4 dossiers ont été investigués et classés. Parmi ces dossiers, 3 ont été classés comme des décès indirectement liés au chikungunya et 1 comme non lié. Ils sont survenus en S15 et S22 (pour deux d’entre-eux). Ils concernaient des personnes porteuses de comorbidités, âgés de 41 ans à 95 ans.
Ainsi, depuis le début de l’année, 23 décès (15 directement et 8 indirectement liés) survenus entre les semaines 11 et 22 ont été classés comme liés au chikungunya par le comité en charge de l’évaluation de l’imputabilité. Ces décès sont survenus essentiellement chez des personnes de 65 ans et plus (min-max : 41-95 ans) porteuses de comorbidités (pathologies chroniques essentiellement).
Ving-sept autres décès sont actuellement en cours d’investigation quant à l’imputabilité du chikungunya (principalement des sujets de 65 ans et plus porteurs de comorbidités et 2 enfants de moins de 6 mois). Ces décès sont susceptibles de ne pas apparaître dans le bilan final, si l’investigation conclut à une absence de lien avec le chikungunya et d’autres pourront être déclarés ultérieurement. Les délais de classement s’expliquent par le temps nécessaire à la levée d’anonymat des certificats, le rassemblement des informations médicales correspondantes et par la charge de travail importante des praticiens du comité d’imputabilité.