Le bilan épidémiologique publié aujourd’hui par l’Agence Régionale de la Santé (ARS) s’élève à 67 cas de chikungunya confirmés et 23 cas probables autochtones et 1 cas probable importé d’Indonésie.
Selon l’Agence Régionale de Santé (ARS), 6 cas supplémentaires de chikungunya autochtones ont été confirmés depuis le 12 mai et un nouveau cas probable est suspecté. Parmi les nouveaux cas confirmés, cinq sont domiciliés sur la
commune de Saint-Paul (dont un à la Saline, un à St Gilles-les-Bains, un à Grand Fond,
deux à Plateau Caillou) et un à Salazie. Le foyer de transmission principal se situe toujours sur le secteur de Plateau Caillou avec 26 cas confirmés et 8 cas probables.
Le bilan épidémiologique au 18 mai s’élève à :
67 cas confirmés autochtones (dont 56 sur la commune de Saint-Paul et
11 cas répartis sur le reste de l’île : Salazie (4), Les Avirons (2), l’Etang-Salé
(1), Saint-Benoît (1), Le Port (1) et 2 touristes métropolitains).
23 cas probables autochtones.
1 cas probable importé d’Indonésie.
En ce qui concerne la Dengue, 2 cas autochtones ont été confirmés depuis le débiut de l’année 2010. Pour plus de précision, "un cas de dengue a été confirmé pour personne résidant au Port, n’ayant pas nécessité d’hospitalisation et une personne domiciliée à Saint-Pierre a également contracté le virus et une hospitalisation a été nécessaire".
Pour rappel, le chikungunya et la dengue sont des maladies transmises par le même moustique à La Réunion. Afin d’empêcher la propagation de ces virus dans l’île, "une surveillance épidémiologique renforcée et des mesures de Lutte Anti-Vectorielle (LAV) sont mises en place systématiquement autour de tous les cas identifiés".
Par ailleurs, pour lutter contre les moustiques, les actions d’information de la
population se poursuivent dans l’île. Ainsi, en partenariat avec l’Agence de Santé
Océan Indien, la commune de Saint-Paul et les associations des hauts de l’ouest
organisent une opération baptisée « Chik une caravane » ce samedi 22 mai. Durant
cette journée, "deux caravanes sillonneront différents quartiers des hauts de l’ouest
pour rappeler les bons gestes à adopter (élimination des eaux stagnantes …) et l’importance des mesures de protection individuelle (répulsifs, vêtements
couvrants…)".
