Illustration - Rick Bowmer/AP/SIPA
L’épidémie de Chikungunya n’épargne pas non plus le reste du pays. Selon le dernier bilan de Santé Publique France, en France hexagonale, la période de mai à novembre est considérée comme la période d’activité du moustique tigre (Aedes albopictus).
C’est donc la période la plus à risque de transmission locale du virus chikungunya. C’est aussi la période dite de surveillance renforcée des arboviroses, avec une communication hebdomadaire sous la forme de bilan de la surveillance renforcée de la dengue, du chikungunya et du Zika en France hexagonale. Dans le cadre de cette surveillance, entre le 1er et le 20 mai 2025, 225 cas de chikungunya importés ont été identifiés. Parmi ces cas, 212 (soit 94%) provenaient de La Réunion. Les autres cas importés revenaient
de séjour dans un des pays suivants : Maurice, Indonésie, Mayotte et Inde.
Aucune transmission secondaire à partir d’un cas virémique en provenance d’un de ces pays n’a été identifié à ce jour précise également Santé Publique France.
Pour rappel, à La Réunion on compte 38 décès en cours d’investigation et 1 266 nouveaux cas.
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