Cette période de pluies à répétition est propice à la prolifération des gîtes larvaires. Alors que 2000 cas de Chikungunya ont été enregistrés à Madagascar, les Réunionnais ne doivent pas oublier les gestes qui peuvent empêcher la réapparition de l’épidémie.
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L’alternance de jours de pluie et de soleil favorise la ponte des moustiques. Dans chaque récipient d’eau, aedes albopictus et autres anophèles peuvent se réfugier afin de pondre.
De nombreux Réunionnais oublient de vider ou de retourner simplement les objets qui peuvent rapidement devenir des nids à moustique.
Le porte-à-porte montre rapidement les limites de la mobilisation des habitants. Qu’ils habitent la région Ouest ou une autre partie de la Réunion, nombreux sont ceux qui oublient de faire les gestes anti-épidémiques.
Il faut savoir que le chikungunya, est toujours présent dans l’Océan Indien. Plus de 2000 cas ont été recensés dans la Grande île. L’épidémie a été signalée dans la région de Finarantsoa. Des prélèvements ont été envoyés à l’institut Pasteur qui a confirmé la présence du chik dans les échantillons.
Ironie du sort, la tempête Hubert qui a frappé Madagascar la semaine dernière a principalement causé des dégâts dans la région touchée par le Chikungunya. Les autorités sanitaires de l’île estiment que le fort vent et les fortes pluies ont détruit une bonne partie des moustiques, mais le virus est encore bien présent dans la zone dévastée.