Plusieurs cas de dengues ont été mis en évidence dans le sud-ouest de l’Océan indien et traduisent un risque d’épidémie dans la zone. De plus, 3 cas de chikungunya ont été signalés à Plateau Caillou.
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Trois cas de dengue importés des Comores et signalés à Mayotte ont été confirmés. Un cas probable de dengue en provenance des Comores est hospitalisé à la Réunion.
En raison de ces cas de dengue et de chikungunya confirmés dans le sud-ouest de l’Océan Indien, la Préfecture souligne l’importance du renforcement des actions de lutte contre les moustiques à Mayotte et à la Réunion. La mise en place de mesures préventives par les autorités sanitaires est donc nécessaire selon le communiqué de la Préfecture de Saint Denis.
Pour rappel : Madagascar est touchée par une épidémie de chikungunya. Sur le département, "trois cas suspects de chikungunya ont également été signalés par des médecins à Plateau Caillou sur la commune de Saint Paul. Les analyses réalisées ont permis de confirmer, ce jour, le cas d’une personne n’ayant jamais voyagé. Deux autres cas probables ont été identifiés dans la même zone et des investigations sont en cours. Les actions de lutte contre les moustiques se poursuivent dans la zone ainsi que les actions de sensibilisation de la population" détaille le communiqué de la Préfecture.
L’identification de ces cas de chikungunya et de dengue dans différentes îles de l’océan indien augmente le risque de diffusion des ces virus à la Réunion et à Mayotte. Par conséquent, plus mesures préventives ont été activées :
Une information à l’attention des voyageurs, qui doivent se rendre dans ces destinations rappelant les règles à respecter, à savoir :
- Se protéger des piqûres de moustiques durant toute la durée du séjour et pendant les 7 jours suivants leur retour (produits répulsifs, vêtements couvrant si possible imprégnés, diffuseurs d’insecticides, moustiquaires...).
- Consulter un médecin en cas d’apparition brutale de fièvre, éventuellement associée à des maux de tête, douleurs musculaires, éruptions cutanées, nausées ou fatigue.
Le renforcement de la surveillance épidémiologique afin de détecter le plus précocement possible d’éventuels nouveaux cas.
Le renforcement des mesures de lutte contre les moustiques (actions de démoustication autour des cas suspects, traitement des gîtes larvaires, rappel des gestes de prévention des piqûres de moustiques.