42 cas de leptospirose ont été signalés depuis le début de l’année à La Réunion par l’ARS. Un décès a été enregistré. Les épisodes de fortes pluies peuvent favoriser l’apparition de cette maladie qui se contracte en milieu humide contaminé par les urines des rats.
Du 1er janvier au 20 mars 2018, 42 cas de leptospirose ont été signalés par l’Agence régionale de Santé (ARS) dont un décès. Ce nombre de cas observés avant la fin du 1er trimestre est donc supérieur pour la période aux années antérieures, et peut être lié aux fortes pluies et évènements climatiques inhabituels de ces derniers mois à La Réunion, qui ont impacté particulièrement le sud et l’ouest de l’île.
La répartition géographique montre que le sud de l’île est particulièrement touché, le nord et l’ouest sont stables, et l’est est moins touché par rapport aux années précédentes.
La saison des pluies est la période la plus à risque car elle présente des conditions de température et de pluviométrie favorables à la survie dans l’environnement des bactéries responsables de cette maladie. Les épisodes de fortes pluies entraînent un lessivage des sols et la contamination des milieux.
Le nombre annuel de cas recensés entre 2010 et 2017 à La Réunion est en moyenne de 61 cas, survenant en majorité entre janvier et mai (35 à 60%).