A l’occasion de la journée internationale de prévention de l’ensemble des troubles causés par l’alcoolisation fœtale la mobilisation se poursuit ce samedi 9 septembre, avec l’organisation de la 1re édition du SAFTHON à La Réunion
La mobilisation contre le syndrome d’alcoolisation foetale se poursuit aujourd’hui à La Réunion, à l’occasion de la journée internationale de prévention de l’ensemble des troubles causés par l’alcoolisation fœtale qui se déroule ce samedi 9 septembre.
Un événement relayé dans l’île par le Club Cadres Réunion (Club de cadres et de jeunes diplômés en recherche d’emploi) et les experts de SAF France.
Selon l’association SAF France, chaque année, ce fléau touche 8 000 enfants en France, et 1,3 million d’enfants dans le monde !
C’est une réalité bien concrète qui se cache derrière ces chiffres qui peuvent paraître abstraits.
Pour soutenir cette cause, vous pouvez participer au SAFTHON en envoyant un don en cliquant ici.
SAF France, en tant qu’oeuvre ou organisme d’intérêt général, peut faire bénéficier d’une réduction d’impôts de 66% du montant du don, dans la limite de 20% de vos revenus imposables. Au delà de cette limite, vous pouvez reporter pendant 5 ans le montant de l’excèdent et bénéficier de la réduction d’impôts dans les mêmes conditions.
À l’occasion de ces deux journées de mobilisation des vendredi 7 et samedi 8 septembre, la Caisse d’allocations familiales (Caf) de La Réunion soutient le mouvement de l’objectif Zéro alcool pendant la grossesse !
Pour soutenir la prévention de l’alcoolisation foetale, la Caf 974 a mis en place durant tout ce week-end un numéro gratuit à appeler : 3220 (dites "SAFTHON").
Le logo barré d’une femme enceinte sur les bouteilles d’alcool, on le doit à Anne-Marie Payet, une sénatrice de La Réunion, avec la collaboration du Docteur Lamblin.
"L’alcoolisation foetale est en lien avec 400 maladies : de l’enfant, de l’adolescent, de l’adulte. C’est lié à l’atteinte du cerveau : cela prédispose à des problèmes d’apprentissage, des troubles du comportement, des relations perturbées liés à l’atteinte de la partie antérieure des cerveaux. Ils vont devenir la proie des bandes, des délinquants", explique Denis Lamblin, pédiatre président de SAF France interviewé sur Antenne Réunion.