Depuis fin 2015, 193 cas autochtones de dengue ont été confirmés à La Réunion, révèle l’ARS OI. Le virus de la dengue continue à circuler de manière active dans l’île. Un début de circulation virale a été mis en évidence dans trois nouvelles communes : Saint-Paul, Saint-Denis et les Avirons.
Pour éviter la survenue d’une épidémie sur le territoire, l’ARS Océan Indien (ARS OI) appelle tous les habitants à se mobiliser, aux côtés des acteurs publics et associatifs.
193 cas autochtones de dengue à La Réunion
L’Agence Régionale de la Santé (ARS OI) rappelle que "la dengue est une maladie transmise par les moustiques. Depuis fin 2015, 193 cas autochtones de dengue ont été confirmés à La Réunion".
Malgré une légère tendance à la baisse devant être confirmée dans les semaines à venir, les autorités sanitaires insistent sur le fait que le virus de la dengue continue à circuler de manière active dans l’île.
Trois nouvelles communes concernées
L’ARS OI annonce qu’un début de circulation virale a été mis en évidence dans trois nouvelles communes : Saint-Paul, Saint-Denis et les Avirons.
Pour éviter la survenue d’une épidémie sur le territoire, l’ARS Océan Indien appelle tous les habitants à se mobiliser aux côtés des acteurs publics et associatifs.
Si la circulation virale semble commencer à diminuer dans les foyers de circulation déjà connus (Saint- Louis, Saint-Leu, Saint-Pierre, Saint-Joseph et le Tampon), à l’inverse, un début de circulation virale a
été mis en évidence dans trois nouvelles communes :
Saint-Paul :
- 3 cas ayant fréquenté un même secteur à proximité du centre-ville ont été identifiés.
Aux Avirons :
- un nouveau cas est survenu dans un secteur où un début de circulation virale était suspectée.
Saint-Denis :
- 3 cas ont été identifiés dans le quartier de la Bretagne.
Le virus continue à circuler de manière active dans l’île. Au total, depuis fin 2015, 193 cas autochtones de dengue ont été confirmés à La Réunion.
Une mobilisation collective indispensable
Les autorités sanitaires constatent aujourd’hui que "même si la population connaît bien les gestes de prévention, ces derniers restent insuffisamment mis en oeuvre. En effet, les équipes de l’ARS OI relèvent ainsi la présence régulière de gîtes larvaires dans les quartiers où circulent la dengue et ce, malgré leurs passages répétés (près d’une maison sur 5 contient encore au moins un gîte larvaire)".
Cette mobilisation insuffisante est contre-productive car elle permet à la population de moustiques de se reconstituer rapidement, avorisant le maintien des chaines de transmission au sein des quartiers concernés.