Alors que le burn-out pourrait être bientôt reconnue comme maladie professionnelle, avec un texte examiné à l’Assemblée nationale, le phénomène d’épuisement au travail n’épargne pas La Réunion.
La reconnaissance du burn-out (en français : épuisement professionnel) comme une maladie professionnelle... Le texte est en discussion à l’Assemblée nationale depuis mardi dans le cadre de l’examen de la loi sur le dialogue social, du ministre du Travail François Rebsamen.
3,2 millions de Français seraient concernés par l’épuisement au travail (soit 12 % de la population active), selon une étude réalisée par le cabinet Technologia. La médecine du travail confirme une augmentation du nombre de cas de souffrance au travail.
Un phénomène d’épuisement professionnel qui n’épargne par les travailleurs à La Réunion.
"Cela peut être lié à des contraintes qui viennent de la hiérarchie :"Il faut que je fasse ça vite parce que l’on attend cela de moi et puis je ne peux plus, je ne sais plus". Cela peut venir également de soi-même : "Je suis le meilleur, et il faut que je le prouve, et puis finalement, je n’y arrive plus... Bref, il y a une pluri-causalité du burn-out", illustre Alain Iglicki, ingénieur conseil à la direction des risques professionnels à la Caisse générale de sécurité sociale (CGSS) de La Réunion.
S’ils n’ont pas souhaité s’exprimer en face de la caméra, les médecins du travail contactés en attestent : les souffrances psychiques au travail explosent. Une situation qui serait donc similaire à celle de la Métropole.
