La présidente de l’association "Laurette Fugain" est actuellement à La Réunion. Stéphanie Fugain était invitée dans le 19h d’Antenne Réunion ce lundi pour commenter l’ouverture à La Réunion, d’une atenne de l’association qui lutte contre la leucémie.
Une antenne locale de l’association "Laurette Fugain" lancée à La Réunion. La présidente de l’association qui lutte contre la leucémie est en visite dans l’île. Elle présente, sur le plateau du 19h d’Antenne Réunion, l’association fondée en 2002, en hommage à sa fille Laurette, décédée des suites d’une leucémie aiguë.
Objectif de l’antenne locale, "faire de la communication, inciter les citoyens à devenir des donneurs", explique Stéphanie Fugain. Elle ajoute : "A La Réunion comme partout, nous avons besoin de donneurs".
La leucémie est une maladie qui touche le sang et en particulier la moelle osseuse, site de fabrication des cellules sanguines. Ce type de don suscite encore des réticences. "D’abord parce que les gens ne connaissent pas très bien ce don, explique la présidente de "Laurette Fugain", ils confondent beaucoup avec le don de moelle épinière".
Stéphanie Fugain souhaite "réexpliquer que le don ça ne fait pas mal au donneur mais ça fait beaucoup de bien au receveur". Les enfants font partie du public sensibilisé. "C’est souvent plus simple d’expliquer à des enfants. Ils sont très attentifs. Ils écoutent et ils entendent", indique la présidente de l’association. Pour elle, "l’éducation se fait dès le plus jeune âge".
La Réunion connaît une particularité en matière de don : le métissage. "On est tous issus de brassage. Quand nous avons besoin de faire appel à un donneur de moelle osseuse, plus le donneur va être brassé et plus ça va être difficile de retrouver le bon donneur pour le malade qui attend", détaille Stéphanie Fugain.
Trouver un donneur apparenté est difficile. Il faut une compatibilité poussée entre le donneur et le receveur. Les frères et sœurs du malade sont d’abord testés. Il n’existe qu’une chance sur quatre d’être compatible au sein de la fratrie. "C’est cherche une aiguille dans une botte de foin", estime la présidente.
Lorsqu’aucun donneur compatible chez les frères et sœurs n’est identifié, les médecins font appel à des donneurs non apparentés. Si les dons sont possibles dans l’île, les greffes en revanche se font en métropole. L’antenne locale de l’association "Laurette Fugain" aura pour mission de coordonner les actions.