La Réunion est le département français qui enregistre le plus grand nombre de malades souffrant du diabète, une maladie qui ne touche pas que les adultes. L’île compte 300 jeunes diabétiques, des enfants qui peuvent être dépistés dès leur plus jeune âge, mais les parents n’ont pas toujours connaissance des signes avant-coureurs de la maladie.
A 12 ans Sarah est une jeune fille on ne peut plus épanouie. Elle refuse de s’apitoyer sur son sort et a décidé de prendre les choses en main. Depuis l’âge de 7 ans, quand elle a été dépistée, c’est elle qui contrôle sa glycémie. Dans un sourire elle confie : "
au bout du deuxième jour j’ai voulu faire moi-même les soins parce qu’ils sont quotidiens et qu’il était évident que cela allait durer toute la vie".
Une soif intense, un besoin fréquent d’uriner, une fatigue importante, voilà les signes avant-coureurs qui ne trompent pas. Mais aujourd’hui Sarah vit comme tout le monde, ou presque. C’est même une sportive qui collectionne les coupes et médailles d’athlétisme. Il y a 7 mois, elle s’est faite poser une pompe à insuline qui la rend plus indépendante. Tous n’ont pas cette démarche volontaire. Souvent chez les adolescents "
il y a une phase de raz-le-bol, de déni, de rejet" explique le docteur Hugues Flodorps, pédiatre au CHR de Saint-Pierre.
Alors aujourd’hui Sarah et ses parents sont justement venus participer au premier colloque des familles d’enfants diabétiques à la Réunion. Ils sont venus partager leur expérience et aussi donner beaucoup d’espoir... "
Il y a d’autres cas plus graves que moi, alors c’est comme si j’étais normale, voilà !". Une belle leçon de vie.
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