Le Réunionnais Victor Jost a franchi la ligne d’arrivée de la Route du Rhum à Pointe-à-Pitre cette nuit après 19 jours 8h et 40 minutes. Pour sa première participation à la célèbre course, le skipper s’est hissé à la 30e place du classement, dans la catégorie des voiliers Class40.
C’est la première fois que La Réunion voyait ses couleurs portées sur un navire de la Route du Rhum. Pour cette nouvelle et 12e édition, Victor Jost, jeune Réunionnais de 27 ans, s’est lancé dans l’aventure à bord de son Class40, sponsorisé par les Caisses Réunionnaises Complémentaires, le 9 novembre dernier.
Le Réunionnais a été accueilli en héro en Guadeloupe cette nuit sous les couleurs de notre île. Pour sa première participation, il établit un temps de 19 jours, 8heures, 40 minutes et 40 secondes.
"Un magnifique accueil au ponton de la Marina de Pointe-à-Pitre en Guadeloupe, aux couleurs de la Réunion 🇷🇪 Fin d’une Route du Rhum riche en émotions."
Parti de Saint-Malo et après 19jours passés en mer,Victor Jost a rejoint Pointe-à-Pitre cette nuit. Si l’aventure du Réunionnais s’est déroulée sans souci majeur, quelques problèmes techniques sont cependant venus pimenter son parcours. En effet, le skipper a du faire face à un défaut de balise de positionnement quelques jours seulement après le départ. Plus tard, c’est cette fois sa connexion à internet qui lui a fait défaut, ne lui permettant plus de consulter la météo ou l’avancée de ses concurrents, mais aussi de transmettre son traditionnel journal de bord. Il avait alors du s’en remettre aux enregistrements audio pour communiquer au quotidien.
Mésaventures techniques mises à part, le Réunionnais a partagé avec ses proches et ses équipes son ressenti tout au long de l’épreuve. Si la fatigue a souvent été de mise, Victor Jost est parvenu à se ressourcer aux moments clefs pour pouvoir continuer sa course. A travers la lecture d’un bon livre ou un plat réconfortant, comme son unique rougail saucisse emporté à bord. Confronté à des conditions météorologiques souvent difficiles et de nombreux "grains", contrairement à son expérience précédente lors de la Transate Jacque Vabre, l’ancien ingénieur a vécu sa course "toujours sous tension", laissant peu de place à la relaxation. Côté solitude, Victor Jost a semblé quelques peu déstabilisé, par l’expérience. "Ca a un côté très agréable, de faire les choses à son rythme comme on le ressent. De s’écouter et prendre soin de soi. Pour la confiance, c’est génial car pour le coup, on est vraiment livré à nous-même", confiait-il dans un journal de bord. A nouveau les pieds sur terre, le skipper compte "
Juliette Boffy