Jacqueline Farreyrol a défendu le potentiel touristique réunionnais, hier à Paris. La présidente de l’IRT s’est notamment penchée sur l’accessibilité du territoire aux touristes des marchés émergents.
La présidente de l’IRT(Ile de La Réunion Tourisme) et sénatrice, Jacqueline Farreyrol, a défendu, mardi, le potentiel touristique réunionnais auprès du gouvernement. Elle souhaite notamment l’ouverture de l’espace aérien pour une meilleure accessibilité du territoire aux touristes des marchés émergents.
La défense du "potentiel touristique de La Réunion" était au programme du rendez-vous organisé entre la sénatrice et Marc Vizy, Conseiller pour les Outre-mers du Président de la République. La présidente de l’IRT s’était auparavant entretenue avec le ministre Victorin Lurel.
Lors de ces échanges, Jacqueline Farreyrol a souligné la problématique de l’accessibilité du territoire réunionnais aux touristes chinois et indiens. La sénatrice fait ainsi référence à la politique de l’Etat en matière de visas. Les droits de séjour ont par ailleurs déjà été supprimés pour les touristes sud-africains. Une simplification qui a permis d’augmenter de 33% le flux touristique venant de ce pays.
"Il nous faut continuer avec une même énergie à promouvoir une meilleure accessibilité au territoire à travers les procédures visa notamment pour l’Inde et la Chine avec une expérimentation d’une année comme cela a été fait pour l’Afrique du Sud", réclame la sénatrice. Le Conseiller du Président de la République a indiqué être favorable à cet éventuel test et devrait discuter du sujet avec les ministères concernés.
La présidente de l’IRT a par ailleurs évoqué "la question de l’ouverture du ciel aérien pour permettre à la fois une diversification des clientèles et une baisse des tarifs aériens". La sénatrice dénonce également des "décisions bloquées par les services de l’Etat" en ce qui concerne le COST (Comité d’orientation stratégique touristique).
Selon Jacqueline Farreyrol, les "décisions concertées et consensuelles sur l’avenir du tourisme à la Réunion", prises avec le président du Conseil Régional, la présidente du Conseil Général et validées par le préfet, sont court-circuitées par les hautes instances.