Les tensions s’accentuent entre les élus socialistes du mouvement Le Progrès et la fédération socialiste. Les désaccords tournent essentiellement autour de la présentation des candidats aux municipales 2014.
"Notre feuille de route n’est pas de regarder dans le rétroviseur mais devant nous" : par ces mots, le sénateur socialiste et membre fondateur du mouvement Le Progrès Michel Vergoz fait un crochet à la fédération du parti socialiste.
Des déclarations faites sur Antenne Réunion radio ce vendredi matin et qui montrent que le dialogue n’est pas totalement apaisé au sein du parti socialiste local. Michel Vergoz a également soupçonné Gilbert Annette, Monique Orphé et Ericka Bareigts de pas avoir voté pour lui lors des sénatoriales. A l’approche des municipales, les élus du PS passent à l’offensive, tant au niveau des paroles que des actions.
De son côté, le premier secrétaire fédéral du PS Philippe Leconstant invoque le respect de la charte du parti : "le parti socialiste est un parti qui est régi par les statuts et Michel Vergoz le sait bien. Mais bien évidemment en dernier ressort, il appartiendra à Harlem Désir de la Direction Nationale de prendre les décisions qui conviennent".
Selon le règlement du parti, chaque section du PS devra choisir son candidat pour les municipales. Celles du Tampon, de Saint-Joseph, de Saint-Philippe et de Salazie pourraient d’elles-mêmes choisir un candidat du mouvement Le Progrès.
Pour l’heure, c’est l’incertitude. Et pour cause, le règlement du PS prévoit également d’interdire la participation aux municipales à tout candidat du parti n’ayant pas réglé sa cotisation.