Ce samedi matin, un congrès du Parti Socialiste réunionnais a eu lieu. Des tensions au sein du parti autour de la réélection d’Olivier Faure ont causé des troubles. Sa réélection est contestée par son opposant, Nicolas Mayer-Rossignol.
L’unité face à la tempête, c’est le mot d’ordre du Parti socialiste réunionnais. Interrogés sur les tensions qui remuent le parti, les militants restent confiants : « L’objectif c’est l’épanouissement des citoyens et des habitants. On est là pour débattre et échanger. C’est une étape à passer, mais les socialistes savent se réunir ».
Secoué par l’élection du premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure est arrivé en tête du scrutin. La victoire est cependant contestée par son adversaire Nicolas Mayer-Rosignol, élu de Normandie.
À La Réunion, les adhérents, plus de 500 votants, ont largement choisi le parti du maire de Rouen, à l’inverse du premier secrétaire fédéral, Phillipe Naillet : « Olivier Faure a beaucoup été attaqué, mais il a tenu quand les vents étaient très difficiles pour le Parti socialiste. Il ne faut pas avoir peur de le dire, il a sauvé la vieille maison », explique-t-il.
Mais loin de la division, ils affichent plutôt l’union. Ericka Bareigts, maire de Saint-Denis, avance : « Nous avons déjà eu ces temps difficiles de congrès. C’est notre vie à nous de parti. Il n’y a pas de cession, il y a un débat et aujourd’hui il continue ».
Pendant cette accalmie, le Parti socialiste réunionnais souhaite se concentrer sur les combats à mener pour aujourd’hui et demain notamment sur les questions climatiques et sociales.