Suite à l’arrestation controversée d’Habul Hack devant la grande Mosquée de Saint Denis vendredi dernier, la présidente du conseil général s’exprime sur son profil Facebook. Découvre ci-dessous l’intégralité de son message quant à l’arrestation de son fils pour "outrage et rebellion".
Nassimah Dindar s’exprime suite à l’arrestation controversée de son fils Habul Hack devant la Mosquée vendredi 13 août. Voici l’intégralité de son message sur Facebook :
"Tous les Hommes sont touchés quand on touche à ceux qu’ils aiment. Ce qui est arrivé à mon fils aurait pu être un incident banal. Il n’est pas « le fils de », mais c’est un citoyen français comme n’importe quel autre.
Mais aujourd’hui, je constate malgré tout que les élus de la République peuvent être plus maltraités que les autres. On pourra me rétorquer qu’en tant qu’élu de la République, nous avons choisi de faire partie de la vie publique. Et pour cela, nous devons subir le fait que notre vie soit étalée au grand jour, falsifiée parfois, manipulée souvent voire utilisée par défaut dans d’autres cas.
A ce titre, les élus de la République seraient-ils devenus des sous-citoyens ? alors même qu’on laisse à penser à l’opinion que les élus sont protégés ?
Cela fait deux ans qu’on mêle le nom de la Présidente du Conseil Général à des faits divers. Avant cet incident incompréhensible, la police a interrogé, il y a 15 jours et pendant 4 heures, Abdul-Hack de telle sorte qu’il sente qu’on cherche à persécuter sa mère.
Les membres de ma famille sont des citoyens comme les autres. Mais sont-ils vraiment considérés comme de simples citoyens ?
Est-ce normal de chercher des détails privés et religieux lors d’une enquête liée à la Collectivité ?
Pour aucun de ces faits divers, la Présidente du Conseil Général n’est jamais intervenue auprès d’une quelconque autorité policière ou judiciaire. Mais j’ai l’intime conviction que depuis 2 ans, il y a une volonté délibérée de nuire à mon image. Et de me fragiliser psychologiquement. Pour moi, cette posture relève de l’acharnement.
Je ne veux pas que ma famille soit victime d’un acharnement dont les visées sont manifestement politiques.
En ce qui concerne l’incident, je pense -en tant qu’élue et présidente du Conseil Général- que ce qui s’est passé à la sortie de la mosquée est dangereux et nuit à la cohésion sociale. Il ne devrait pas y avoir d’utilisation de pistolets tasers et de gaz lacrymogènes à la sortie d’un lieu de culte (Eglise, synagogue, mosquée, Temple,...). Toute la Réunion est indignée !"
