La seule femme tête de liste de ces élections régionales est sur tous les fronts, sur le terrain, au contact de la population. C’est son credo et elle l’applique au quotidien dans cette campagne électorale.
Nadia Ramassamy n’est visiblement pas du genre à se laisser abattre. Depuis ses premiers pas dans des élections régionales il y a six ans maintenant, elle ne lâche pas son morceau. Elle a beau être la seule femme tête de liste de ces élections régionales, elle n’a pas la ferme intention de se laisser distancer par ses opposants du sexe dit fort.
Nadia Ramassamy a de l’endurance. Un vrai petit soldat qui a tout de même obtenu aux dernières élections régionales de 2004 un beau 6,1% des suffrages exprimés. Et elle a envie de faire encore mieux.
Sa recette ? Aller au contact de la population à un train d’enfer. Dans une journée, elle cumule les déplacements par monts et par vaux. Même sous la pluie, elle est là, à Bras-Panon, dans une cité populaire. Là tout près des gens. A leur contact. Pas dans une salle bien au chaud. Mais sous l’eau avec son parapluie rouge. Rien l’arrête.
Elle a décidément fait le choix d’une campagne de terrain. Avec une facilité déconcertante, elle se mélange à la population. " Ce qu’on veut en fait c’est montrer qu’on sera toujours là pour eux, d’ailleurs notre parti l’AMPR c’est la population, on est là dans la rue pas dans une salle ", précise-t-elle entre deux chaleureuses poignées de main.
Effectivement, dans la rue tout comme dans les incontournables réunions publiques, Nadia Ramassamy se veut une femme politique à l’écoute et au service de la population. C’est selon ses dires, " la différence avec ses adversaires politiques ". Et d’ajouter : " Il y a des gens qui veulent simplement être écoutés et quand vous écoutez les gens, vous ressentez leurs souffrances, vous avez alors une force pour les aider et c’est ça que je viens faire. "
Et le contact c’est son dada. En tant que médecin généraliste, Nadia Ramassamy se retrouve au quotidien confrontée aux souffrances de la population. C’est sûrement dans son cabinet à Sainte-Suzanne que sa carrière politique a germé. " Vous soignez les gens mais ils sont toujours malheureux parce qu’ils ont d’autres soucis. On se dit alors qu’il faut procéder par étape pour pouvoir guérir autant le corps que l’âme ", constate la tête de liste de AMPR.
Quand on l’entend, on a presque le sentiment que Nadia Ramassamy est entrée en politique comme on entre dans les ordres. Par vocation.