Nadia Ramassamy se lance dans la bataille des législatives

C’est officiel. Vous vous lancez dans la bataille des législatives . Vous serez candidate dans la 1ère circonscription ? Sous quelle étiquette : AMPR ?

Nadia Ramassamy : Oui, cet officiel. J’avais déjà en 2007. Là c’est la suite. Je me présente à nouveau dans la première circonscription, sous l’étiquette de l’AMPR. Je rappelle que cela s’est fait en 2004, suite à des élections régionales, où environ 17 000 personnes avaient fait confiance à nos valeurs, celles que l’on véhicule depuis plusieurs années. 

Vous serez face à un candidat de Droite dans cette circonscription ?

Nadia Ramassamy : En tout cas, je serai là pour me battre dans l’intérêt général d’une population. C’est vrai, quelque soient les étiquettes Droite-Gauche, ce qui compte pour nous c’est surtout la question du malaise général qu’on observe, les gens ne votent plus. Donc, nous sommes là vraiment pour écouter ces gens et répondre à leurs réelles préoccupations. 

Le candidat de la Droite dans cette 1ère circonscription sera René-Paul Victoria ?

Nadia Ramassamy : Je ne sais pas. On le verra dans les prochains jours. 

Votre candidature, en avez-vous parlé avec Didier Robert ? Qu’en est-il ressorti ?

Nadia Ramassamy : Oui, bien sûr et il n’y a pas de problème. Rappelez vous en 2010, nous avons fusionné. Il faut se rappeler que nos 15 000 voix se sont rajoutées à celles de la Majorité présente aujourd’hui. Donc c’est sûr qu’à la Région, je travaille dans l’intérêt général de toute la Réunion, autant, en parallèle, je continue mon combat pour la ville de Saint-Denis. 

Etes vous l’électron libre de la Région ?

Nadia Ramassamy : Je ne suis pas un électron libre. Je vous le redis. Je suis venue représenter une population, je pense un peu déçue. Les gens se disent que dans ce mouvement que nous représentons, il y a des valeurs, de vrais projets qui répondent à cette demande, à cette attente. 

Avec l’investiture de la Droite, vous pensez que vous auriez sans doute plus de chances de réaliser un bon score lors de ces législatives ou pas ?

Nadia Ramassamy : Je pense qu’actuellement, c’est la population, les Dionysiens, les Dionysiennes, qui vont prouver dans ce vote qu’ils ont besoin d’une rupture par rapport à tut ce qu’on dit depuis des années, que ce soit avec un représentant de Droite ou de Gauche. A chaque fois, c’est la même chose, 30% de chômeurs. Automatiquement, il faut quelque chose de différent, une représentation différente de cette population, c’est pour cela qu’on est là. 

Si vous n’accédez pas au 2ème tour, vous soutiendrez le candidat de la Droite ? 

Nadia Ramassamy : Déjà, nous allons tout faire. En tout cas, la population, je compte sur les abstentionnistes pour nous rejoindre, pour qu’ensemble, nous puissions faire un vrai travail pour l’intérêt de cette population, qui se trouve délaissée actuellement. On fera tout pour cette population nous rejoigne pour faire ensemble ce deuxième tour. 

Le taux de chômage de proche de 30%... quelle mesures défendez vous pour relancer l’emploi dans notre département ?

Nadia Ramassamy : Il faut se rendre compte qu’à la Réunion, j’ai mis deux axes en avant. D’une part, les zones franches, de l’autre, les diminutions de charges pour les petites et moyennes entreprises. En mettant des zones franches, on va tout faire pour attirer les unités de production car c’est ça qui crée l’emploi. Et vous savez que ce sont les artisans qui sont les premiers employeurs en France. On va tout faire, se battre pour diminuer les charges sociales. En dépit des restrictions budgétaires, à la Réunion c’est un contexte spécial, donc nous devons prendre en considération, le Gouvernement devra prendre en considération et mettre en place ces actions très bénéfiques pour créer l’emploi. 

Avez-vous le sentiment que le Gouvernement actuel va dans ce sens ?

Nadia Ramassamy : On a parlé de la réindustrialisation. On voit que de plus en plus, il y a des entreprises qui quittent la France, donc pour attirer de nouveau ces unités de production, ces grosses entreprises, la Réunion peut être une île qui accueille pour favoriser cette réindustrialisation. 

Que pensez-vous de la disparition de la Loi Scellier, l’abattement de 30% sur le bénéfice imposable des entreprises ? 

Nadia Ramassamy : Je pense que si on se présente c’est pour se battre au niveau de l’Assemblée Nationale pour représenter la situation des Réunionnais et des Réunionnaises. Pour redémarrer l’économie locale, il faut relancer les lois qui sont bénéfiques pour les entreprises locales. 

Retrouvez l’intégralité de cet entretien dans la vidéo jointe.