La droite et la gauche vont défendre chacun une motion de censure contre le gouvernement ce mardi. Certains députés de La Réunion se sont déjà positionnés.
Les débats parlementaires s’annoncent houleux cette semaine. La commission d’enquête sur l’affaire Benalla va s’achever et deux motions de censure seront débattus.
Les Républicains et l’alliance de gauche (socialistes, communistes, Insoumis) ont chacun décidé de mener ces actions qui peuvent avoir de fortes conséquences sur le monde politique français.
Ces motions de censure vont contraindre le gouvernement à venir s’expliquer sur la question de l’affaire Benalla. Le Premier ministre sera donc présent à l’Assemblée nationale pour répondre aux questions des portes-paroles choisis pour ces actions.
Il n’y a cependant que peu de suspense car la majorité présidentielle si elle reste soudée ne permettra pas aux oppositions même unies d’atteindre le nombre de votes nécessaire pour faire passer ces motions de censure.
Les députés espèrent toutefois alerte l’opinion publique sur le sujet via ces prises de position.
La Réunion compte 7 députés et plusieurs ont déjà expliqué leur point de vue sur la situation.
"Ces motions de censure permettent d’exprimer une opposition démocratique. Elles expriment également l’indignation face à la façon dont l’affaire Benalla a été gérée. Nous souhaitons plus de transparence", déclare Nathalie Bassire, apparentée au groupe Les Républicains.
Le député Jean-Hugues Ratenon qui fait partie du groupe France Insoumise ajoute : "Il y a une rupture de confiance vis à vis des instances politiques. Il ne s’agit plus de gauche, ni de droite. Il n’y a pas de clans politique quand le fonctionnement de l’état est remis en cause. Benalla est un gros bras, ce genre de personne doit disparaitre des écrans radars. Avec ce type de personne, c’est la démocratie qui est en dangers"