Michel Vergoz, maire de Sainte-Rose fait le point sur la situation sanitaire dans sa commune.
Un premier cluster a été signalé dans la commune de Sainte-Rose la semaine dernière. 4 cas ont été signalés au Centre Communal d’Action Sociale de la commune la semaine dernière, le CCAS est fermé jusqu’à lundi prochain minimum.
"Nous n’avons plus de nouveaux cas, 4 cas ont été diagnostiqués Covid+, nous avons réagi immédiatement en isolant toutes les personnes concernées et en contact. (...) L’isolement porte ses fruits, la chose semble être circonscrite".
Michel Vergoz s’est entretenu avec les agents du CCAS testés positifs. "J’ai pu m’entretenir bien avant la crise avec elles, j’étais moi même obligé d’être en isolement avec ma compagne. On a fait un test, il a été négatif".
"Plus que jamais, cela devrait nous servir à nous rappeler à l’extrême vigilance et surtout pas à l’affolement. L’extrême vigilance c’est le port du masque, le port du masque, le port du masque, les distanciations et éviter les rassemblements".
Une campagne de dépistage a été lancé depuis hier sur la commune, une infirmière libérale enchaîne les tests. L’opération qui vise avant tout à rassurer les habitants. Martine Ladoucette, directrice générale de l’ARS indique pourtant que le test n’est pas fait pour rassurer la population, et défend le principe d’un dépistage ciblé.
Le maire de Sainte-Rose se dit "prêt à l’écouter et à la suivre, sauf que là, nous étions dans un cas spécifique où acteur de terrain moi même, j’ai senti monter très rapidement une grande angoisse et j’ai estimé qu’avec très peu de moyens il nous était possible de faire redescendre cette pression. C’est ce que j’ai fait".
Michel Vergoz se rendra cet après-midi au Conseil départemental pour une réunion des maires avec le préfet.
"Le président de l’ADMR l’a dit, il faut essayer de nous coordonner pour refuser l’affolement, refuser de rajouter de la peur à l’angoisse, qui est largement répandu".
