Le premier tour de l’élection présidentielle approche. La candidate du Rassemblement National, Marine Le Pen, fait campagne pour le 3 fois pour l’Élysée. Cette année, elle a obtenu le parrainage de 5 élus réunionnais. Guerre en Ukraine, accueil des réfugiés, immigration, journée des droits de la femme... la candidate répond aux questions d’Antoine Hassler.
"Je pense que c’est une forme de mépris à l’égard des Français, à l’égard de la démocratie, car il n’y a pas de démocratie sans débat. Il est obligé de rendre compte de son mandat auprès des Français. Il n’entend pas le faire, ce qui est anti républicain."
"Non, pas du tout. En réalité, la crise ukrainienne permet d’évoquer des sujets majeurs : la souveraineté énergétique, la souveraineté alimentaire de notre pays."
"J’admirais Vladimir Poutine à une époque où la question était : comment a-t-il réussi à remettre la Russie dans le concert des Nations alors qu’elle sortait de 70 ans de communisme. Le Vladimir Poutine d’il y a 5 ans n’est pas celui d’aujourd’hui. Aujourd’hui, il a violé la souveraineté territoriale d’un pays libre, ce qui est inadmissible."
"Les Ukrainiens n’immigrent pas en France. L’immigration, ce sont des gens qui viennent pour s’installer. Ce n’est pas le cas des Ukrainiens que nous accueillons avec grand plaisir et qui sont des réfugiés de guerre. Ils seront mis à l’abri le temps du conflit, en attendant le retour de la paix dans leur pays pour y retourner."
"Il s’agit de la question de la lutte contre le fondamentalisme islamiste, une idéologie totalitaire et meurtrière. C’est cette idéologie que je veux éradiquer. La Réunion est préservée de l’avancée de cette idéologie totalitaire. À Mayotte, 95% des habitants sont musulmans. Il n’y a pas d’islamisme là-bas. Le voile qu’ils portent est culturel, et non religieux."
"D’abord, je veux rendre leur argent aux Français, soit 150 à 200 euros en moyenne par mois par ménage. Cela passe par la baisse de la TVA, par la réforme de l’octroi de mer, entre autres. "