Alors que la visite de Marine Le Pen a été particulièrement mouvementée hier, la candidate à l’élection présidentielle n’hésite pas à pointer du doigt un manque de sécurité. En tant que premier représentant de l’Etat sur l’île, le préfet Michel Lalande est donc visé.
Les manifestations orchestrées par les militants anti-FN ne sont pas passées inaperçues hier. En effet, dès son arrivée à l’aéroport Roland Garros, Marine Le Pen a été accueillie sous les huées. Bousculades et cris ont poussé la candidate à l’élection présidentielle à quitter les lieux très rapidement et une nouvelle manifestation l’attendait quelques heures plus tard, devant le temps Tamoul de l’Etang du Gol où elle était attendue.
Dans ce contexte, le directeur opérationnel et porte-parole de la campagne de Marine Le Pen - Louis Aliot - s’est exprimé par voie de communiqué de presse afin de dénoncer le fait que la sécurité n’a pas été assurée pour encadrer les déplacements de la candidate à l’élection présidentielle sur le département.
Voici en intégralité le communiqué du directeur opérationnel et porte-parole de la campagne de Marine Le Pen, Louis Aliot :
"Alors que Marine Le Pen, parlementaire et élue de la république, candidate à la présidence de la République, se trouve sur un territoire français à la Réunion, les autorités ont décidé de ne pas assurer la sécurité afin d’empêcher les débordements.
Quelques dizaines de nervis gauchistes perturbent les déplacements de Marine, sans que le Préfet ne prenne les dispositions républicaines nécessaires au rétablissement du calme.
En refusant de prendre Marine Le Pen au téléphone et en n’assurant pas sa sécurité ni celles des réunionnaises et réunionnais qui veulent entendre démocratiquement la candidate, l’Etat montre de plus en plus son esprit partisan".
Nous demandons solennellement à Monsieur Guéant, ministre de l’intérieur, d’intervenir afin que cessent ces atteintes intolérables à la liberté d’expression et de réunion sur un territoire de la république Française.