Des promesses de vote en l’échange d’un travail : c’est en résumé la teneur des propos de Margaret Robert Mucy à l’encontre de Daniel Alamélou. Dans un courrier, la présidente de l’association Valcoré accuse le candidat à la mairie de Sainte-Suzanne d’avoir "acheté" les votes des plus démunis en leur promettant des petits contrats de travail à la veille des élections. Le candidat estime qu’il s’agit là de diffamation et n’exclut pas d’engager une procédure judiciaire.
La présidente du parti Génération Solidarité et candidate dans la 1ere circonscription de Saint-Denis pour les législatives affirme que Daniel Alamélou a bénéficié de la part du Conseil Général de 200 contrats destinés à dynamiser la campagne. "Une fois de plus, les plus modestes et les plus fragiles sont « achetés » par des contrats précaires", écrit-elle.
Pour la présidente de l’association Valcoré, qui vient en aide aux personnes en difficulté, "il est temps de mettre fin à ces pratiques". N’hésitant pas à parler d’achat de voix par l’octroi de contrats précaires et dénonçant un "acte déloyal et ignoble", Margaret Robert Mucy parle de traitement de faveur électoraliste pour la commune de Sainte-Suzanne , alors que des milliers de jeunes Dionysiens sur les quartiers du Chaudron, Moufia, Camélias, la Source, Sainte-Clotilde attendent désespérément un contrat de travail. En conséquence, elle demande au préfet Michel Lalande l’annulation immédiate de ces contrats sur Sainte-Suzanne.
Interrogé sur ces accusations, Daniel Alamélou précise que tous les cantons bénéficient d’un quota de contrats aidés et s’estime diffamé. "Je ne connais pas cette dame, mais c’est de la diffamation, ce genre de calomnies sera traité avec mes avocats et cette femme devra assumer", explique le candidat.