L’ancien Maire de la Plaine des Palmistes a selon lui, réuni les preuves suffisantes pour prouver des irrégularités survenues lors de la campagne électorale 2008, qui a vu l’élection de son adversaire Jean-Luc Saint-Lambert. Il s’agirait d’arrangements visant à obtenir les voix de plusieurs personnes dans la commune. Marco Boyer par le biais d’un collectif de citoyens palmiplainois à porté plainte auprès du procureur. La nouvelle majorité réfute les accusations.
Il s’agit d’un accord écrit passé au moment des deux tours des municipales 2008, entre le candidat Jean-Luc Saint-Lambert et plusieurs personnes.
Il y est stipulé qu’en cas de victoire, le nouveau Maire s’engage à titulariser certains employés, à faire embaucher plusieurs jeunes, dans les services municipaux.
La plainte de Marco Boyer n’est pas recevable auprès du Tribunal Administratif. Le délai d’un recours est expiré.
Mais selon lui : « C’est un acte délictuel puisqu’il s’agit d’actes signés par le Maire actuel, et un groupe politique de la Plaine qui l’avait aidé au moment des élections. Le document comporte des précisions comme les noms des personnes et ce qu’il fallait accorder aux uns ou assurer aux autres. Cela est condamné par la loi, c’est un acte délictuel… »
Contacté par téléphone Pascal Murat, proche collaborateur de Jean-Luc Saint Lambert justifie la présence de cet écrit :
« Marco Boyer parle d’un achat de voix ! Il ne s’agit en rien d’un marchandage. Nous n’accordons pas de valeur à ce document tant que nous n’avons pas entendu les signataires. Il ne s’agit pas d’un accord électoral a proprement parlé. Il s’agit d’un engagement de Jean-Luc Saint-Lambert sur des conditions de travail d’agents de la collectivité (titularisation). Il ne mentionne aucune contrepartie ayant lien avec l’élection 2008. Il est à remarquer que pour les 6 points abordés dans le document, ce sont tous, des accords revendiqués par les syndicats. Ce n’est pas un hasard dans ce contexte de grève à la Mairie que ce document fasse surface ».