Éditorialiste politique et journaliste à Freedom Yves Montrouge apporte son éclairage concernant les élections communautaires.
Les élections à la communauté de communes commencent vendredi et jusqu’au 17 juillet. Ce ne sont pas les citoyens mais les conseillers communautaires des 5 intercommunalités seront appelés à élire leur président. les enjeux de ces élections sont majeures pour la gestions des transports, de l’eau, des déchets. pourtant elles ne soulèvent pas toujours un réel intérêt dans la population.
Intercommunalité : quels enjeux ?
"Des enjeux qui nous impactent directement dans notre vie quotidienne. Les intercommunalités ont été mises en place par la loi de 1992. Ensuite il y a eu la loi du 27 décembre 2010 avec le renforcement des intercommunalités et l’obligation pour les municipalités de se rattacher à une interco, que l’on appelle aussi établissement public de coopération intercommunale (EPCI). Les intercommunalités gèrent tout ce qui relève du développement économique, c’est un véritable animateur économique dans les micro-régions de l’île : développement économique, tourisme, transport, gestion de l’eau... Tous les gros dossiers et projets structurants. Par exemple, le téléphérique à Saint-Denis, les projets d’endiguement des rivières pour lutter contre les inondations dans le cadre de la Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations (Gemapi- depuis janvier 2018)", développe Yves Montrouge.
"276 millions d’euros pour la Cinor, 175 millions d’euros au TCO, 230 millions pour la Civis, plus de 200 millions d’euros pour la Casud, plus de 90 millions d’euros pour la Cirest."
Cinor : Une alliance des majorités qui sont sorties des urnes aux Municipales avec la présidence laissée à Maurice Gironcel qui est l’homme arbitre à la Cinor. Soit une gouvernance partagée, ou soit deux fois trois ans ou six ans pour Maurice Gironcel.
Michel Fontaine à la Civis, vraisemblablement Huguette Bello au TCO, André Thien Ah Koon à la Casud, et tout va se jouer entre Joé Bédier et Patrice Selly à la Cirest, même si ce devrait être ce dernier", jauge l’éditorialiste politique.