Après une année 2011 déficitaire, la commune du Tampon affiche un bilan comptable positif pour l’année 2012. Un désendettement possible sur cinq ans est annoncé par la Municipalité.
La situation financière de la commune du Tampon connait une amélioration. Si elle a échappée à la mise sous tutelle, la commune sudiste a du montrer patte blanche et suivre à la lettre les recommandations de la Cour des Comptes.
Parmi les difficultés, gérer le budget en se passant de certaines aides. Les efforts consentis par la commune ont porté leur fruit. Aujourd’hui, la commune affiche un bilan de l’année 2012 positif, marqué notamment par un bénéfice de 2,5 millions d’euros, contre un déficit de 4,4 millions d’euros l’année précédente.
Décrié au plus fort de la crise, le Maire Paulet Payet souligne avec fierté le travail mené par son équipe pour redresser les comptes.
Avec cette meilleure santé financière , le Tampon va pouvoir relancer des projets et se projeter dans l’avenir.
Le bilan de l’année 2012 montre une augmentation de deux dépenses :
l’aide aux 320 associations du territoire, qui a augmenté de 36,36% ;
la caisse des écoles, qui a vu son budget croître de 19,15%.
Forte de ses chiffres dans le vert, la mairie regagne la confiance des établissements financiers et peut poursuivre la réalisation de grands chantiers.
Du côté de l’opposition, plusieurs regrets sont formulés. Les élus de l’opposition critiquent surtout "l’absence de nouveaux grands projets pour l’avenir". Mais les administrés interrogés semblent satisfaits de voir les finances de leur commune au beau fixe.
Le premier magistrat assure qu’il n’y aura pas d’augmentation d’impôts en 2013. Une autre bonne nouvelle qui redonne le sourire à la population. Si la situation s’est aujourd’hui améliorée au Tampon, la rigueur sera toujours de mise, afin de permettre un désendettement complet d’ici a 5 ans et non 17 comme envisagé initialement.
Les élus PS de l’opposition évoquent quant à eux un budget équilibré, sain, mais qui reste "sans ambition et sans contenu". Les conseillers municipaux socialistes pointent aussi du doigt la hausse des impôts de 6% qui a été appliquée, la suppression de 537 postes communaux et la vente de terrains communaux à des particuliers pour un montant de 800 000 euros.