La 7e circonscription comprend 6 communes : Saint-Paul (canton 4 et 5), Trois-Bassins, Saint-Leu, Les Avirons, Etang-Salé, Saint-Louis. On retrouve 10 candidats.
Ils sont 10 candidats à briguer un siège à l’Assemblée nationale dans la 7ème circonscription. En 2022, c’est Perceval Gaillard qui avait été élu député. Il travaillait déjà sur une loi à propos de la taxe foncière, qu’il défend encore aujourd’hui : "Il y’a beaucoup de gens à La Réunion qui sont propriétaires de leur logement mais qui ne peuvent pas payer la taxe foncière. Donc soit ils perdent leur logement, soit ce sont leurs enfants qui doivent payer à leur place, ce qui leur pose des difficultés dans leurs propres projets. Nous ce qu’on propose, c’est très simple, c’est l’exonération de la taxe foncière pour les habitants vivant sous le seuil de pauvreté".
Autre candidat, Cyrille Hamilcaro. Parmi ses mesures, autoriser les agriculteurs à vivre sur leur exploitation : "Il n’est pas possible de continuer à voir des gens habiter dans des immeubles et avoir leur exploitation à plusieurs kilomètres de chez eux.Quelle possibilité pour eux de faire de l’élevage à côté de leur exploitation principale ? Ce n’est pas possible."
Pour Karim Juhoor, la priorité est à l’éducation : réformer Parcoursup, mais pas que, comme il le souligne : "Favoriser les emplois avec une forte demande, comme l’aide à la personne ou les métiers du numérique, donc il faut aussi plus de formations adaptées pour les jeunes et aussi une opportunité pour les jeunes d’aide à la création d’entreprise."
Parmi les préoccupations des Réunionnais, le pouvoir d’achat. Thierry Robert s’y attaque avec une proposition concrète : "Il faut aujourd’hui qu’il y ait le cadis solidaire. Il s’agit d’un montant qui soit gelé au maximum en fonction du nombre de personnes dans une famille et ça restera identique tout le temps pour l’ensemble des Réunionnaises et des Réunionnais."
Du côté du Rassemblement National, Jean-Luc Poudroux, ex-député, propose autre chose pour améliorer le pouvoir d’achat : "Notre mesure c’est par rapport au prix et au coût de l’électricité, donc il y a une négociation à avoir avec l’Europe pour que l’on ait satisfaction et que l’on fasse comme d’autres pays qui justement sont sortis de cet accord avec l’Europe pour gérer notre électricité par nous-même."
Autre préoccupation, l’âge de départ à la retraite. Richelain Catherine propose de le fixer à 60 ans : "Pour financer cette retraite à 60 ans, je propose de taxer les profits des grosses entreprises par internet. Exemple : Facebook, Google."
Du côté du parti de Lutte Ouvrière, l’objectif est évident : redonner l’envie aux Réunionnais de rentrer en lutte. "Il faut que les travailleurs contrôlent la comptabilité des grandes entreprises, et là on verra qu’il y a largement beaucoup d’argent pour satisfaire l’augmentation des salaires, des pensions de retraite etc", explique le candidat Jean-Luc Payet.
Pour Isaline Tronc, une mesure essentielle, à savoir rendre inéligible les politiciens condamnés dans le cadre de leur mandat : "Je pense que c’est aujourd’hui ce qui explique l’abstentionnisme. Il n’y a plus du tout de confiance des citoyens en la politique de notre pays."
Pour Sandrine Moukine, la priorité, c’est de créer des lois pour les enfants et les adultes handicapés : "Depuis 30 ans, il y a des familles qui bataillent pour les mêmes choses. Il faut que ça s’arrête à un moment donné. Puisqu’il y a des élus qui ne prennent pas le problème à corps, et bien moi j’ai vu qu’il fallait le faire."
Pour le parti Reconquête, pas de surprise, la question phare, c’est celle de l’immigration. "On veut mettre des choses en place pour que justement les Comoriens restent aux Comores et qu’ils ne viennent pas embêter les Mahorais", explique Nathalie de Boisvilliers.
Pour cette circonscriptions, près de 120 000 Réunionnais seront attendus aux urnes.