Une famille de Sainte-Marie a vu la désagréable surprise de voir à leur retour chez eux leur lit enseveli par une partie du plafond de leur maison.
Le plafond de plusieurs centaines de kilos s’est effondré sur le lit de la chambre familial dans cette maison de Sainte-Marie. L’accident s’est produit dans la nuit de vendredi à samedi.
La famille n’était heureusement pas présente à ce moment-là. Le plafond s’est écrasé sur le lit des parents.
"On était en colère, en état de choc. Si les enfants étaient dessus, je ne serai plus mère aujourd’hui, je ne serai plus là", déplore la mère de famille.
"Dans la boîte électrique, il y a un risque d’incendie que j’ai signalé à plusieurs reprises. Partout, le plafond va s’effondrer. C’est ce que je dis depuis deux ans."
La mère de famille a écrit plusieurs lettres au propriétaire qui pointe du doigt la responsabilité de l’agence immobilière. Celle-ci n’a pas de numéro de téléphone d’urgence les week-ends.
La famille Sautron paie un loyer de 769 euros par mois. Elle compte engager aujourd’hui une procédure judiciaire.
Erick Fontaine, président de la Confédération nationale du Logement précise : "Lorsque le locataire signale des désordres. Le bailleur, l’agence immobilière qui a un mandat, doit réagir. Il n’y a pas eu de réaction. La première chose à faire est de faire constater par un huissier ce qu’il s’est passé. Et avec ce rapport, il faut saisir le tribunal."
