Lors d’une conférence de presse du Parti Communiste Réunionnais cet après-midi, Paul Vergès a déclaré qu’il était favorable à un accord avec le Parti Socialiste en cas de triangulaire au second tour de l’élection présidentielle. Un document écrit devait définir les modalité de cet accord.
Les ténors du Parti Communiste Réunionnais (PCR), Paul Vergès et Elie Hoarau tenaient une conférence de presse cet après-midi à Saint-Denis. Paul Vergès, président du PCR a déclaré qu’un accord était possible entre le PCR et le PS dans le cadre des élections législatives, mais sous certaines conditions.
Ainsi, en cas de triangulaire, si un candidat PCR et et celui du PS se retrouvent au second tour, le candidat ayant récolté le moins de voix au premier tour devrait se désister en faveur de celui qui aurait reçu le plus de votes. Paul Vergès attend désormais un accord écrit pour fixer toutes les modalités de cet accord.
Il déclare que le PCR ne veut pas revivre les élections régionales de 2010 où un accord avait été trouvé, mais pas respecté par le PS. Une situation qui a mené à la victoire de Didier Robert , ajoute Paul Vergès. Il déclare par ailleurs que tout accord entre le PCR et le PS permettrait l’élection de 7 députés de gauche le 17 juin prochain.
Par ailleurs, Paul Vergès n’a pas manqué de tacler le nouveau ministre de l’Outre-mer, Victorin Lurel. Il estime que ce ministère aurait dû revenir à un Réunionnais, se basant sur le nombre de vote plus important enregistré à La Réunion par François Hollande. Paul Vergès n’a surtout pas digéré que Victorin Lurel, alors conseiller pour l’Outre-mer pendant la campagne de François Hollande, ait invité Huguette Bello à participer au meeting du candidat PS lors de son passage dans notre île en avril dernier.
Paul Vergès a aussi dénoncé le cumul de mandat des candidats à la députation. Le PCR demande aux prétendants de respecter le non cumul des mandats. Il cible notamment la dissidente du PCR Huguette Bello (députée et maire) et Nassimah Dindar, présidente du Conseil Général. Paul Vergès ajoute que si un candidat PCR est élu député, il devrait abandonner son mandat régional, par exemple en tant que maire, pour siéger à l’Assemblée nationale.