La quatrième édition des ateliers de l’eau s’est déroulée ce jeudi au Palais de la Source. Objectif de cet atelier : faire le point sur la gestion de l’eau à La Réunion.
La quatrième édition des ateliers de l’eau vise à faire le point sur la gestion de l’or bleu à La Réunion. Cette problématique prend tout son sens lorsque l’on constate les difficultés en approvisionnement que rencontrent la population en général et les professionnels de l’agriculture et de l’élevage en particulièrement.
Réunis au Conseil Général, les élus et les acteurs de ce dossier ont établi un diagnostic par micro-régions de la qualité de l’eau, de la satisfaction des usages qu’ils soient domestiques ou agricoles. A partir de ces différents constats, les équipes ont recherché des solutions.
Plusieurs dispositifs ont ainsi été imaginés pour améliorer l’approvisionnement continuel en eau. Parmi eux, la création de nouveaux réseaux hydrauliques, le développement du stockage de l’eau mais aussi l’aménagement de nouvelles infrastructures pour les régions de l’Est et du Nord.
L’Etat, les communes et le Département se sont concertés pour arriver à terme à une gestion équitable, économique et durable de l’eau. D’ici 2030, la Réunion comptera un million d’habitants. Il est donc urgent pour les partenaires sociaux de trouver une solution pour garantir l’approvisionnement en eau à la population.
L’objectif principal du Plan Départemental de l’Eau et des Aménagements Hydrauliques est de définir et planifier les aménagements hydrauliques structurants à réaliser en vue de :
- satisfaire et sécuriser à tout moment de l’année les besoins en eau des différents usages (domestiques, agricoles et industriels) sur l’ensemble du département ;
parvenir à une gestion durable et équilibrée de la ressource en eau à l’échelle du département ;
favoriser le développement socio-économique global de l’île (recherche des bénéfices et avantages maximum) dans le respect des milieux aquatiques.
Divers projets sont ainsi actuellement à l’ordre du jour :
poursuivre du développement de la micro-région Sud, en expansion agricole et dont les besoins d’irrigations sont de plus en plus prégnants ;
interconnecter des grandes aménagements des régions Sud et Ouest, qui représentera un investissement de 37 millions d’€ ;
prendre en compte les régions Est et Nord, ce qui nécessitera des aménagements hydrauliques pour un montant estimé à 100 millions d’€ d’ici 2020.