A la veille de la fête du travail, le groupe socialiste de Saint-Paul rappelle les luttes qui ont fait du 1er mai un jour payé et chômé en 1947 en France. Ils est temps de "restituer" et de "perpétuer" le "rôle historique de l’initiative populaire à rétablir la justice sociale".
Dans un communiqué Jean-Marie Lasson secrétaire de la section socialiste de Saint-Paul et Laurence Lougnon secrétaire fédérale du Groupe Socialiste de la Réunion, rappellent que les mots "fête" et "travail" doivent être réconciliés pour redonner tout son sens à la célébration du 1er mai.
Ces deux mots "aussi éloignés l’un de l’autre, l’un évoquant le bien-être, le bonheur, l’épanouissement et l’autre la pénibilité, la dureté. Et pourtant, nous sommes convaincus que ces mots peuvent être réconciliés, nous voulons que ces mots soient réconciliés".
Selon eux, "la Fête du travail est aujourd’hui déformée, galvaudée, récupérée, transformée tantôt en Fête de Jeanne d’Arc, ou en Fête du VRAI travail. Il nous appartient, à l’occasion de cet évènement qui nous réunit, de restituer et de perpétuer avec force le rôle historique de l’initiative populaire à rétablir la justice sociale".
Pour les socialistes de la section de Saint-Paul, les travailleurs doivent donner de la voix et faire entendre leurs "difficultés" et les "inégalités injustifiées". Ils estiment que "le travail doit redevenir une source de satisfaction". Le travail est un "privilège dont beaucoup trop de Français, de réunionnais sont privés".
Ils ajoutent par ailleurs, qu’il est "temps d’oeuvrer à cette réconciliation entre des forces vives du progrès qui doivent vivre dans le respect mutuel et non dans l’opposition constante des uns aux autres, des VRAIS et des FAUX travailleurs, des privilégiés aux assistés, mais ensemble revendiquer le changement, la réconciliation de la fête et du travail".