Marie-Luce Penchard profite de ses déplacements dans son île pour présenter son programme mais surtout pour démontrer son attachement à ses concitoyens guadeloupéens.
Le 10 février dernier, elle était en meeting à Sainte-Rose (Guadeloupe) à l’invitation de Blaise Aldo, tête de liste de la majorité présidentielle.
Elle enchaîne les rencontres avec les électeurs dans la vidéo jointe, elle prend la parole pour notamment parler de l’attitude et les ambitions de son principal adversaire Victorin Lurel :
« Quand il va à Paris, il sert le Président Sarkozy. Il fait des ronds de jambes, comme il sait bien le faire. Et puis quand il arrive à la Guadeloupe, li ka metté di feu ici dedans, avec zistoire carburant et toute zaffaire là pou fouter bordel contre l’Etat. Sa pa ka maché ! Même si Nicolas Sarkozy est loin de la Guadeloupe, il n’est pas dupe.
Il sait très bien sur qui s’appuyer. Je pense qu’il a de meilleures relations avec des hommes comme le Président Marie-Jeanne qui ont des valeurs, qui portent des projets pour la Martinique. Ici nous avons quelques hommes qui veulent satisfaire leur ego, définir une carrière pour mieux exister.
Aujourd’hui qu’est-ce qui se passe ? Lurel aux abois ! parce que s’il est pas Président de Région, li pé pas ête député et là nous gagne emmerdé ! ».
En préambule de son intervention du 10 février dernier chez Blaise Aldo, elle explique notamment que sa place de Ministre est justifiée. Elle rappelle que le Président l’a choisie en connaissance de cause :
« Le Président m’a choisi pour mes compétences, mais aussi parce que je connais l’Outre-mer. Les évènements de 2009 ont bien montré qu’à mon poste, il fallait bien une ultramarine pour comprendre comment fonctionnent nos compatriotes".
La Ministre de l’outre-mer explique que selon elle, il faut pour le bien être de la Guadeloupe, changer les orientations de la collectivité :
« Il y a besoin de changer d’équipe et de mettre à la tête de cette collectivité des hommes et des femmes qui vont travailler et non pas pour dessiner leur destin personnel… Il faut que la politique du clientélisme change en Guadeloupe. Il faut lui redonner sa dignité…
Il ne faut pas se dire que pendant que le peuple danse et boit il ne voit pas ! et bien zot’ pas cap laissé zot couilloné une deuxième fois. En 2004, zot fin accepté ça !... »