Le secrétaire d’Etat à l’outre-mer Yves Jégo veut prendre en compte les difficultés de la jeunesse outre-mer. Initiative qu’il prendra lors de l’examen par l’Assemblée nationale du projet de loi de développement économique des outre-mer à partir du 6 avril.
Yves Jégo fait face à la commission économique de l’Assemblée nationale. Le ton est solennel : « Quand vous êtes devant des départements qui ont 50% des jeunes de 25 ans au chômage, 30.000 jeunes de moins de 25 ans au chômage, on est face à un problème de société conséquent ». Le rapporteur pour avis Alfred Almont (UMP, Martinique) réclame un plan Marshall en faveur de la jeunesse.
Le secrétaire d’Etat à l’outre-mer rappelle devant la commission que le nombre de jeunes formés par le service militaire adapté, qui existe outre-mer depuis presque 50 ans et permet leur insertion professionnelle serait doublé, passant de 3.000 à 6.000 et annonce une enveloppe supplémentaire de 40 millions d’euros par an pour ce service.
Il compte aussi mobiliser les moyens de la formation en mobilité en développant un programme de 1.500 places sur trois ans pour des jeunes diplômés qui ne trouvent pas de place. Le gouvernement, selon Yves Jégo devrait « sans doute mettre en place un fonds expérimental doté de 4 ou 5 millions d’euros par an qui soutiendra l’insertion de jeunes dans les entreprises ». Le plan de financement éventuel serait le suivant. L’Etat le prendrait en charge pendant 18 mois ou deux ans, l’entreprise s’engagerait à former le stagiaire et à le garder au moins cinq ans.
Aujourd’hui Yves Jégo signera une convention pour soutenir 1.000 créateurs d’entreprise outre-mer. Son projet de loi de développement économique prévoit dans son état actuel 1,524 milliard d’euros de soutiens aux entreprises, contre 1,358 milliard dans la loi Girardin de 2003. Il s’est dit d’accord pour la sanctuarisation de la ligne budgétaire unique (LBU) de crédits pour le logement et s’est déclaré ouvert pour une utilisation simultanée de cette ligne de crédits (209 M EUR en 2009) et des mécanismes de défiscalisation prévus pour le logement social.
Tout cela entre dans le cadre de la mise en place des Etats Généraux « qui sont une ambition présidentielle pour redessiner un modèle pour l’Outre-mer ». Il s’agit, a-t-il encore dit, de « sortir de la crise pour rentrer dans la période des discussions et des négociations parce que nous considérons que dans une République, ce n’est pas de la rue et par l’affrontement qu’on fait avancer les choses mais c’est par les voies républicaines. Ces Etats Généraux, c’est un grand rendez vous républicain où chacun va s’exprimer et où, avant l’été, nous prendrons des décisions.
Yves Jégo fait face à la commission économique de l’Assemblée nationale. Le ton est solennel : « Quand vous êtes devant des départements qui ont 50% des jeunes de 25 ans au chômage, 30.000 jeunes de moins de 25 ans au chômage, on est face à un problème de société conséquent ». Le rapporteur pour avis Alfred Almont (UMP, Martinique) réclame un plan Marshall en faveur de la jeunesse.
Le secrétaire d’Etat à l’outre-mer rappelle devant la commission que le nombre de jeunes formés par le service militaire adapté, qui existe outre-mer depuis presque 50 ans et permet leur insertion professionnelle serait doublé, passant de 3.000 à 6.000 et annonce une enveloppe supplémentaire de 40 millions d’euros par an pour ce service.
Il compte aussi mobiliser les moyens de la formation en mobilité en développant un programme de 1.500 places sur trois ans pour des jeunes diplômés qui ne trouvent pas de place. Le gouvernement, selon Yves Jégo devrait « sans doute mettre en place un fonds expérimental doté de 4 ou 5 millions d’euros par an qui soutiendra l’insertion de jeunes dans les entreprises ». Le plan de financement éventuel serait le suivant. L’Etat le prendrait en charge pendant 18 mois ou deux ans, l’entreprise s’engagerait à former le stagiaire et à le garder au moins cinq ans.
Aujourd’hui Yves Jégo signera une convention pour soutenir 1.000 créateurs d’entreprise outre-mer. Son projet de loi de développement économique prévoit dans son état actuel 1,524 milliard d’euros de soutiens aux entreprises, contre 1,358 milliard dans la loi Girardin de 2003. Il s’est dit d’accord pour la sanctuarisation de la ligne budgétaire unique (LBU) de crédits pour le logement et s’est déclaré ouvert pour une utilisation simultanée de cette ligne de crédits (209 M EUR en 2009) et des mécanismes de défiscalisation prévus pour le logement social.
Tout cela entre dans le cadre de la mise en place des Etats Généraux « qui sont une ambition présidentielle pour redessiner un modèle pour l’Outre-mer ». Il s’agit, a-t-il encore dit, de « sortir de la crise pour rentrer dans la période des discussions et des négociations parce que nous considérons que dans une République, ce n’est pas de la rue et par l’affrontement qu’on fait avancer les choses mais c’est par les voies républicaines. Ces Etats Généraux, c’est un grand rendez vous républicain où chacun va s’exprimer et où, avant l’été, nous prendrons des décisions.